Pour les enfants de milieux moins favorisés, deux mois de vacances scolaires équivalent à trois mois de perte d’apprentissage. Pour corriger ces inégalités, les Ateliers Amasco ont conçu des ateliers éducatifs, hors période scolaire, pour les enfants de 6 à 12 ans. Le Fonds du Bien Commun a souhaité s’engager en faveur du déploiement du projet en France, en devenant le premier mécène privé des Ateliers Amasco.

Pour une éducation intégrale de l’enfant

Depuis plus de 4 ans, les Ateliers Amasco luttent pour promouvoir l’égalité des chances pendant les vacances scolaires en organisant des ateliers éducatifs et ludiques pour les jeunes de 6 à 12 ans.

En s’inspirant des méthodes Freinet et Montessori, l’association aide les enfants des familles populaires face au décrochage scolaire en influençant de manière positive leur développement et leur épanouissement personnel et éducatif. La pédagogie alternative des Ateliers Amasco – apprendre en s’amusant – est aussi un terrain d’expérimentation pour les enseignants, qui peuvent ensuite l’appliquer dans leurs classes pendant le temps scolaire.

En 4 ans, la méthode Amasco a fait ses preuves. En 2021, plus de 900 enfants ont bénéficié des ateliers dans 18 villes différentes. L’association originaire d’Ile-de-France s’est également développée dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, la Région Grand Est et dans le Centre-Val de Loire avec une équipe pédagogique de plus de 90 personnes.

Les familles, très impliquées dans le projet pédagogique, témoignent :

Les méthodes Amasco développent et mettent en exergue le curriculum caché des enfants. Un enfant apprend par son expérience et sa pratique. Il arrive à développer des compétences intrinsèques qu’il ne soupçonnait pas en lui. Il apprend à se connaître. »

Nordine Azaoui, CPE

Un soutien engagé sur le long terme

Dans la lignée de son objectif de donner accès à l’éducation artistique, humaine et spirituelle à 100% des enfants, le Fonds du Bien Commun soutient le déploiement d’activités extra-scolaires dans les milieux ruraux, où l’offre est plus disparate

Soutenir les ateliers Amasco va permettre de répondre à cette initiative en aidant l’association à poursuivre son développement pour augmenter le nombre d’ateliers partout en France et dans les zones rurales.

Les objectifs de ce soutien sont clairs : les ateliers Amasco vont pouvoir multiplier par cinq le nombre de villes ouvertes en 2023-2024 (~90 villes) et le nombre d’enfant bénéficiaires directs (~4000 enfants).

Sur les 10 prochaines années, l’objectif est encore plus fort et témoigne de l’ambition du projet : Amasco souhaite avoir un impact sur plus de 40 000 enfants par an.

Andy aime beaucoup Amasco, il s’y sent bien. Il a plus de bonne volonté pour écrire, lire, à Amasco qu’à la maison. “Il a profité”. C’est un vrai plus, depuis Amasco il aime encore plus prendre le crayon et le rapport à la lecture. Amasco est un plus car il ne le fait pas tout seul et c’est difficile de le faire faire à la maison. “ça lui a mis la fatigue devant la télé”. Quand il rentrait d’Amasco , il regardait moins la télé. Alors que quand il rentrait du centre de loisirs il regardait beaucoup la télé.

Maman d’Andy, à Antony

Le petit patrimoine local fait partie de notre culture et regroupe les constructions les plus appréciées des Français : chapelles, lavoirs… Cependant, directement menacé par l’usure, il constitue la partie du patrimoine la plus en danger.

Les calvaires, petits monuments avec une croix de bois ou de pierre ornant un bord de chemin ou une place de village, sont présents partout en France. On en compte plus de 150 000, mais ce nombre se réduit année après année car ils sont en mauvais état et menacés de destruction.

Pour renverser cette tendance, le Fonds du Bien Commun finance l’association SOS Calvaires pour les aider à inventorier et sauvegarder les calvaires de France.

Un patrimoine à hauteur d’hommes

La préservation et la promotion du patrimoine culturel fait partie intégrante des priorités du Fonds du Bien Commun. Fort de cet objectif, le Fonds s’engage à soutenir SOS Calvaires sur une durée de 3 ans. L’objectif est de les aider à accélérer leur développement et améliorer leur impact sur la sauvegarde du petit patrimoine.

L’accompagnement du Fonds du Bien Commun permet à SOS Calvaires de faire face à 3 défis majeurs : structurer le projet déjà existant, dupliquer le  modèle de restauration des croix et diversifier son activité. Plus concrètement il s’agit de donner la possibilité à SOS Calvaires de recruter et développer son équipe, améliorer son marketing et sa communication et renforcer le projet existant.

Le Fonds du Bien Commun devient ainsi un membre de la gouvernance de l’association pour continuer d’accompagner SOS Calvaires dans son développement.

Un SOS pour de nombreux sauvetages

9 français sur 10 sont attachés au patrimoine culturel cependant, il reste encore très peu référencé et sa sauvegarde est difficile. Les acteurs privés ou publics sont focalisés sur un autre type de patrimoine ou sont impuissants face au volume du petit patrimoine en danger.

Créé en 1987 puis repris en 2014, le projet SOS Calvaires est porté par une équipe jeune et motivée qui s’est donnée la mission d’inventorier, de sauvegarder, de construire et de vendre des calvaires.

En 2022, l’association a répertorié plus de 5000 calvaires, construit plus de 35 croix et restauré 200 sites. Son ambition est d’en rénover plus de 3000 d’ici 2025.

En dressant l’inventaire de ces petites constructions, l’association entend devenir la première application de référencement des calvaires en Europe et un acteur incontournable de la rénovation et de la sauvegarde de ce patrimoine. Enfin, elle souhaite construire et vendre des croix aux mairies afin de les aider à installer des calvaires dans leurs communes.

En s’appuyant sur cette ambition et sur l’impact de l’association, SOS Calvaires a une opportunité forte de s’imposer comme un acteur incontournable du patrimoine au niveau national et devenir la structure de référence pour la rénovation du patrimoine de proximité.

La société de production du Bien Commun est une initiative portée par le Fonds du Bien commun pour toucher la société française par le biais d’œuvres audiovisuelles, vectrices d’émotions.

Marquer les esprits par l’image

Dans une société dominée par l’image, l’audiovisuel est un vecteur puissant de sensibilisation au Bien Commun. C’est ainsi que le Fonds du Bien Commun a décidé de créer une société de production audiovisuelle pour produire des films, séries et documentaires. 

Le Fonds souhaite produire des œuvres de grande qualité tant sur le fond que la forme, afin de permettre à tous de s’émouvoir, de découvrir mais aussi de s’engager en vue du Bien Commun. Les films du Bien Commun visent à susciter des vocations, et d’initier une nouvelle génération d’acteurs engagés vers une société plus juste, libre et apaisée.

Pour mettre à bien ce projet, la société de production souhaite être utile à plusieurs niveaux. Elle ambitionne non seulement de réaliser les productions audiovisuelles, mais également de les accompagner après leurs sorties en salles. Elle agira également pour proposer ses films à des publics plus spécifiques tels que des associations, écoles, ou encore entreprises, et permettre à ceux-ci de continuer à « vivre » une fois qu’ils ne seront plus à l’affiche des salles de cinéma.

Prochainement au cinéma

Le Fonds du Bien Commun a d’ores et déjà participé à l’accompagnement de plusieurs projets.

Le premier projet est un film co-produit avec la société de production Puy du Fou Films, intitulé « Vaincre ou mourir », qui sortira en salles en décembre 2022. Ce documentaire, d’une très haute qualité cinématographique, avec un casting de premier plan (Hugo Becker, Gilles Cohen, Constance Gay, Grégory Fitoussi, etc.), est sans compromis avec le contexte historique et la profondeur de l’histoire de François Athanase Charette de La Contrie, dit « Charrette », personnage central. 

Le second projet est un film réalisé par la réalisatrice Cheyenne Carron, productrice indépendante, intitulé « Je m’abandonne à toi ». Celui-ci se penche sur la vie d’un aumônier au sein de la Légion Étrangère. En cours de tournage, il sortira en salles dans le courant de l’année 2023.

La structure de la société de production sera créée courant 2023, et dotée de moyens humains et financiers conséquents pour accélérer sa force de frappe.