enfants de l'association Esprit de patronage

Lancé en 2022, l’incubateur Esprit de Patronage s’est imposé comme un acteur national incontournable du paysage éducatif. Il favorise la création de nouveaux patronages en milieu rural comme urbain, propose un accompagnement personnalisé, met à disposition des ressources pratiques et forme les éducateurs. En un an, son équipe a accompagné plus de 127 patronages dans 10 régions.

Les patronages sont des structures associatives ouvertes aux jeunes de tous horizons de 6 à 17 ans. Ils proposent proposant du soutien scolaire, des activités éducatives, sportives et artistiques et des jeux, adaptés à chaque âge.

Largement tombés en désuétude au cours des dernières décennies, ils étaient autrefois la structure privilégiée d’éducation populaire des jeunes Français. Il y a 100 ans, on comptait plus de 15.000 patronages à travers l’hexagone. Aujourd’hui au nombre de 200, ils connaissent une dynamique nouvelle grâce à une demande croissante des familles, un coût très faible (voire la gratuité) d’inscription et la qualité des activités proposés.

Un incubateur pour rendre accessible l’éducation intégrale

Les patronages répondent aux besoins des familles et des enfants, mais aussi des collectivités et de la société tout entière, en termes de lien social, d’occupation du temps extrascolaire, d’aide aux devoirs et de lutte contre le décrochage scolaire, de prévention des difficultés éducatives et de quête de sens.

En un an, l’incubateur Esprit de Patronage s’est imposé comme une référence en matière de démocratisation de l’éducation intégrale : 700 éducateurs formés, 21 patronages créés dans 16 départements, 127 patronages accompagnés dans 10 régions, plus de 8400 heures dédiées à la formation….

Un développement remarqué par la Presse

Le quotidien national La Croix a salué la « dynamique nouvelle » permise par cet incubateur. Pour Amaury Perrin – RCF – « ces tiers-lieux éducatifs pour enfants connaissent un nouvel essor depuis quelques années et attirent toujours plus d’enfants et d’adolescents. Ces centres de loisirs chrétiens sont désormais ouverts à tous et affichent une volonté de s’imposer en alternative solide et sérieuse aux centres classiques. »

Le Fonds du Bien Commun est heureux de soutenir et d’accompagner cette initiative en faveur de la mixité sociale, de l’éducation et de la revitalisation des communautés locales.

famille heureuse éducation

Contrairement aux a priori, les jeunes sont de plus en plus attachés à la notion de famille « durable »

Parfois, il existe un véritable écart entre ce que l’on lit peut lire et la réalité des attentes des uns et des autres. Quand certains parlent de ne pas avoir d’enfants par peur d’un monde qui se réchauffe, d’autres estiment qu’en avoir est la meilleure des raisons qui soient pour se soucier de l’avenir commun. Quand les uns prônent l’enfant unique, en ces temps de budgets serrés, on se rend en fait compte que le désir d’enfant en France est bien supérieur à la natalité réelle.

Ainsi, selon une étude réalisée en 2021 par l’institut Kantar pour l’Union nationale des associations familiales (Unaf), en moyenne, les personnes interrogées veulent, ou auraient voulu, 2,39 enfants. Pourtant, pour l’année 2022, l’indicateur conjoncturel de fécondité ne s’établit qu’à 1,83 enfant par femme. À chacun sa famille idéale ; reste à (se) donner les moyens qu’en matière de famille, rêves et réalités puissent plus souvent se rejoindre. Moralité : le modèle de la famille nombreuse est tout sauf dépassé. Un constat récemment confirmé par les résultats du sondage OpinionWay commandé par le think-tank Familles Durables.

Le recours au conseil conjugal pour le bien commun

Selon cette étude fouillée, alors que nous sortons tous d’une période de pandémie dramatique, la famille demeure bel et bien une priorité pour les moins de 35 ans. Et leurs attentes sur le sujet peuvent parfois étonner par leur degré d’exigence : allonger le congé maternité, déménager pour retrouver ses proches, recourir au conseil conjugal… En effet, véritable révolution culturelle, la majorité (52%) des 18-34 ans estiment que le conseil conjugal peut être utile pour éviter une séparation, contre 27% chez les 65 ans et plus. Les jeunes Français montrent ainsi leur soif de prendre soin de la famille.

Dans le même esprit, face à l’impact majeur que les ruptures familiales finissent par avoir sur la société dans son ensemble, de nombreux projets émergent pour favoriser le dialogue au sein des familles. Ainsi, l’association Familya propose, en collaboration avec le Fonds du Bien Commun, d’accompagner les personnes à chaque étape de la vie affective pour améliorer leur relation avec leur conjoint, leur enfant ou leur entourage. Des ateliers ouverts à tous offrent des clés pour le dialogue conjugal ou familial, le soutien à la parentalité ou encore l’éducation affective et relationnelle pour les plus jeunes. Voilà un sujet qui relève au fond, plus largement, d’une véritable politique familiale : selon l’étude Familya réalisée par le cabinet Haatch, investir un euro dans le secteur du conseil conjugal entraînerait une économie directe, sur cinq ans de cinq, à onze euros pour l’État. En effet, près des trois quarts (73%) des séparations potentielles peuvent en fait être évitées grâce au conseil conjugal.

Paul Malo – 6 mars 2023 – Journal de L’Economie

couverture de l'association meditatio
Meditatio, la première application de méditation chrétienne, vient de boucler une levée de fonds de 500 000€ auprès du Fonds du Bien commun, de la fondation ZeWatchers, et de plusieurs business angels.
  • Le marché des app de méditation devrait atteindre $4,3 Mds d’ici 2027 (source)
  • Meditatio souhaite devenir le “Petit Bambou chrétien”, en faisant découvrir la riche tradition chrétienne de la méditation au sein d’une offre largement dominée par les propositions d’inspiration orientales ou de pleine conscience
  • Depuis son lancement en octobre 2021, Meditatio a été téléchargée plus de 175 000 fois
  • L’objectif de cette levée sera de développer l’offre de contenu audio, améliorer les fonctionnalités de l’application, et renforcer la visibilité de l’application
  • Meditatio a été fondé par un jeune couple, et s’appuie un modèle économique original, le pay what you want

Un secteur en plein essor : celui de la méditation, et des applications religieuses

La pratique de la méditation s’était déjà largement démocratisée au cours de ces dernières années, et elle a connu une véritable accélération avec la succession des confinements de 2020 et 2021. Ainsi, selon une étude publiée à la fin de l’année 2020, 25% des Français pratiquent ou ont pratiqué la méditation (source).
À cette tendance de fonds, s’ajoute celle des podcasts, avec en France 15 millions d’auditeurs de podcasts en 2021, en croissance de 20% par an (source). Face à cette double tendance, plus de 2,500 applications ont été lancées sur le marché depuis 2015 (source).
Pourtant, parmi cette offre pléthorique, aucune application en français ne s’appuyait sur la riche tradition chrétienne de méditation et de contemplation. « Alors que plus de 30% des Français se disent chrétiens et croyants, et que 44% des baptisés prennent un “temps de méditation non religieux” (source), il y a de quoi s’étonner », explique Thomas Delenda, président et cofondateur de Meditatio avec sa femme Jeanne. « Aux États-Unis cela fait déjà quelques années que les entrepreneurs et les investisseurs ont perçu le potentiel à positionner une offre chrétienne sur ce sujet, et plusieurs applications ont levé des dizaines de millions de dollars : Pray, Hallow, Glorify. »

Faire découvrir la richesse de la tradition chrétienne de méditation

« Si on parle aux gens de méditation, la plupart ont en tête l’image du moine boudhiste, remarque Jeanne Delenda, cofondatrice et Directrice du contenu. Pourtant, la tradition chrétienne est riche d’une pratique multiséculaire de diverses formes de méditation, qui se décline selon deux grands axes : la méditation de la Parole de Dieu et la prière silencieuse. Ces pratiques puisent leurs sources dans la tradition juive, dans la Bible, chez les Pères du désert, et au sein des grands ordres monastiques et religieux, notamment dans la famille des Bénédictins, et des Carmes. »
Meditatio propose ainsi des méditations audio guidées qui s’appuient sur ces différents courants spirituels, et qui invitent à faire face aux problématiques du quotidien en puisant dans la sagesse chrétienne : trouver la paix, bien dormir, cultiver la gratitude, vivre l’instant présent, gérer son stress… Des méditations sont même proposées tout particulièrement pour les enfants.

Une levée pour accélérer le développement

Depuis son lancement fin 2021, l’application rencontre un franc succès, avec plus de 175 000 téléchargements. Cette levée de fonds permettra d’accélérer le développement, avec trois grands objectifs :

  • Étoffer l’offre de contenu, avec de nouvelles méditations guidées, mais aussi en ajoutant de nouveaux formats, notamment des podcasts et des histoires et contes bibliques (une première série d’histoires ayant rencontré un public enthousiaste).
  • Enrichir les fonctionnalités de l’application, avec en particulier une forte logique de personnalisation pour aider chacun à trouver facilement le contenu le plus adapté pour lui.
  • Travailler la visibilité de l’application.

Pour cela Meditatio peut compter sur une équipe solide d’une dizaine de personnes, encadrée par un jeune couple fondateur : Jeanne et Thomas. Jeanne est une ancienne sportive de haut niveau, vice championne du monde junior de planche à voile, et Thomas est par ailleurs le fondateur d’Hozana, un réseau social de prière qui compte plus d’un million de membres.

Un modèle économique original

« Nous voulions que Meditatio soit accessible à tous, indépendamment de leurs moyens », explique Thomas Delenda. « Toute une partie du contenu de l’application est donc entièrement gratuite, et pour accéder à l’ensemble du contenu, un abonnement est proposé dont chacun fixe le prix qui lui semble juste. Le prix est donc libre ! Cela a aussi comme vertu d’aider les gens à tenir leurs engagements : quand on a choisi librement de payer un certain prix, on est plus motivés à persévérer dans sa pratique. »
Meditatio est disponible au téléchargement sur iPhone et Android.

publication familya

Les maisons Familya accueillent et accompagnent, à chaque étape de leur vie, toutes les personnes qui désirent développer leurs compétences relationnelles afin de construire, renforcer ou restaurer des liens durables et de qualité avec leur conjoint, leurs enfants et leur entourage.

LA FAMILLE PLÉBISCITÉE, LA FAMILLE FRAGILISÉE

La famille constitue la principale source de joie dans la vie des Français. Cependant, elle est aujourd’hui fragilisée : les difficultés dans le couple et en matière d’éducation conduisent à de très nombreuses séparations, avec des conséquences personnelles importantes tant pour les ex-conjoints que pour les enfants.

  • 45% de taux de divortialité en France en 2014. 250 000 personnes divorcent chaque année, dont la moitié avant 10 ans de mariage.
  • 3,4 millions d’enfants vivent dans une famille monoparentale.
  • 2 millions de familles monoparentales, soit près d’une famille française sur quatre. C’est 2,5 fois plus qu’en 1968.
  • 1/4 des enfants mineurs sont privés d’au moins un de leurs parents 100% du temps.

DES CONSÉQUENCES SOCIALES ET ECONOMIQUES

La fragilisation des liens familiaux est également une charge pour la collectivité qui doit en assumer le coût économique, social et environnemental :

  • 20% de baisse du niveau de vie en moyenne pour les femmes suite à une séparation
  • 1/3 des foyers monoparentaux vivent sous le seuil de pauvreté vs 7% lorsque les deux parents sont ensemble
  • 23% de bacheliers en moins chez les enfants d’employés suite à la séparation de leurs parents
  • 90 000 logements supplémentaires sont nécessaires chaque année du fait des ruptures conjugales.
  • 42% à 62% : C’est, en moyenne, la quantité supplémentaire de ressources (eau, électricité) utilisée par les conjoints séparés rapportée à leur consommation lorsqu’ils étaient en couple

UNE RÉPONSE INNOVANTE

En réponse à ce constat, Familya a pour but de créer un réseau de lieux-ressources pour construire, entretenir et développer des relations de qualité dans le couple et dans la famille.

  • Une réponse innovante à plusieurs titres :
  • Les maisons proposent une éducation à la vie affective et à la relation à toutes les étapes de la vie, pour les enfants, les jeunes les couples, les parents, et les personnes seules : expression et gestion des émotions, communication non-violente, connaissance et estime de soi, construction du couple, gestion des conflits, accompagnement en consultation conjugale, accompagnement par des parcours ou des consultations des personnes séparées
  • Une approche résolument orientée vers la prévention des ruptures conjugales et familiales
  • Une perspective plus large : changer la culture en banalisant le recours à des professionnels : si j’ai une rage dent, j’appelle mon dentiste, si mon enfant est malade, j’appelle le médecin de famille,… et si mon couple traverse une période difficile, j’appelle le conseiller conjugal, c’est-à-dire le médecin généraliste du couple. 

La première maison Familya a vu le jour en janvier 2013, à Lyon. Son rayonnement s’étend sur toute la métropole, et au-delà. Chaque année, ce sont 650 familles accompagnées, 1400 consultations conjugales, 150 ateliers qui sont proposés.

Trois nouvelles maisons ont vu le jour en 2022: à Paris, Bordeaux, et une antenne de Lyon à Meyzieu. 

Une dizaine d’autres projets sont en cours d’étude dans plusieurs villes : Orléans, Nancy, Roanne, etc.

L’IMPACT FAMILYA

Familya a mesuré l’impact de leur activité phare, l’accompagnement des couples en conseil conjugal :

  • ¾ des couples qui songeaient à se séparer ont décidé de poursuivre leur route à deux.
  • 1€ investi pour accompagner les couples permet 5 à 11 € d’économies directes pour la collectivité. Ce ratio est inégalé dans le monde de l’impact social.
  • Un effet préventif sur violences conjugales
la maison du bien commun

La Maison du Bien Commun est la première communauté des acteurs dédiés au Bien Commun, co-fondée par le Fonds du Bien Commun, Obole, le Fonds de la Nuit du Bien Commun et les Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens. Sa vocation est de permettre aux entrepreneurs, dirigeants, salariés d’entreprises, responsables associatifs et personnes sensibles au Bien Commun de se rencontrer, échanger, s’inspirer, s’entraider et s’engager au service d’un monde plus juste, plus humain et plus durable.

L’un des espaces de le Maison du Bien Commun. Photo (c) Hubert de Castelbajac

Les acteurs du Bien Commun partagent enfin le même toit ! 

Depuis plusieurs années, de nombreuses initiatives fleurissent, qui contribuent à transformer notre société. Jeunes et moins jeunes s’engagent. Entrepreneurs, salariés, bénévoles, tous sont animés par cette quête d’une société plus juste, plus respectueuse de l’Homme et en particulier des plus démunis.

Nous avons la conviction que nous sommes au début d’une nouvelle ère, conduite par une génération engagée et en quête de sens. Néanmoins, nous pourrions accélérer ce mouvement si nous étions, tous ensemble, plus conscients des actions conduites par les autres. C’est la genèse de la Maison du Bien Commun. 

Dans cette quête du Bien Commun, chacun a un rôle à jouer. Nos histoires personnelles, nos sensibilités, nos expériences professionnelles font notre richesse. Nous sommes convaincus que les interactions entre nos membres permettront de créer des effets de leviers sur des initiatives aujourd’hui individuelles. Transformons nos énergies en synergies, pour ensemble décider du monde que nous voulons transmettre aux générations futures !

La Maison du Bien Commun propose d’être le vecteur du lien entre tous ces acteurs. C’est un lieu d’échange, de prise de conscience et d’éveil sur ce que nous pouvons bâtir tous ensemble. Un lieu emblématique pour former ensemble la Génération du Bien Commun.

Un lieu unique dans Paris, une communauté engagée, des événements inspirants 
Co-fondée par le Fonds du Bien Commun, Obole, le Fonds de la Nuit du Bien Commun et les Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens, la Maison du Bien Commun a ouvert ses portes en septembre 2022. Elle est à la fois le lieu de vie d’une communauté de mécènes qui, en étant membres, ont accès à cet endroit unique, rencontrent et échangent avec la communauté sur place ou via l’application dédiée, assistent aux événements, soutiennent des initiatives au service du Bien Commun et permettent à ce projet à fort impact collectif de prendre vie. La Maison est aussi un espace de coworking qui héberge une quarantaine d’entrepreneurs sociaux dans ses locaux.

Si vous souhaitez rejoindre la Maison et devenir mécène, c’est ici : lamaisondubiencommun.org 

enfants de l'association tombée du nid

Tombée du Nid est une association œuvrant en faveur de la protection et de l’épanouissement des enfants porteurs de handicap – notamment les enfants abandonnés à la naissance et confiés à l’Etat, les « tombés du nid ». Elle accompagne leurs familles, afin de créer une vaste chaîne de solidarité autour de ces familles.

Prendre son envol

Les 232 000 enfants porteurs de handicap en France subissent encore de nombreuses exclusions, parfois au sein même des cercles familiaux.

L’initiative de Tombée du Nid a particulièrement intéressé le Fonds du Bien Commun en ce qu’elle permet d’engager le changement vis-à-vis du handicap à différentes étapes de la vie des jeunes : l’accueil d’enfants handicapés dans les familles, leur inclusion sociale et le changement du regard de la société porte sur eux.

Tombée du Nid lance son application Le Cœur du nid, première application de terrain ayant pour objectif de créer un réseau national de soutien aux personnes handicapées (partage d’expérience, entraide), d’offrir une formation sur l’approche du handicap et de proposer des solutions d’aide locale aux proches (services, coups de main). Le Fonds du Bien Commun accompagne donc l’équipe dans le passage à échelle de l’association via une réflexion stratégique sur le déploiement de l’application et un soutien opérationnel dans la levée de fonds et le marketing.

Le Cœur du Nid

Le projet de Tombée du Nid remonte à 2015, année où Clotilde Noël publie son livre éponyme. Le livre fait part de la rencontre entre Marie, fille adoptive des Noël et ses nouveaux parents.

Tombée du nid est créé à l’occasion et s’emploie dès lors dans des initiatives de plus en plus nombreuses pour l’accueil et l’inclusion d’enfants handicapés. Les actions s’enchaînent à partir de 2016 : outre deux nouveaux livres, Tombée du Nid est par exemple à l’origine du label EU 4 Trisomy. Le label a pour vocation de combler les lacunes en termes d’autonomie, de santé et de visibilité des européens porteurs du syndrome.

Tombée du Nid rassemble aujourd’hui une communauté engagée de plus de 80 000 personnes sur les réseaux sociaux et multiplie les allocutions publiques comme à l’ONU ou à l’occasion de conférences TEDx.

Tombée du Nid, forte de sa grande visibilité atteint un nouveau seuil, avec l’arrivée d’une directrice générale et le développement d’une équipe salariée dédiée au projet « Le Cœur du Nid ».