Le 6 mars 2023 – Le Fonds du Bien Commun, NACO et Weaving Invest investissent dans RGOODS pour soutenir le déploiement de leurs boutiques solidaires. Les 3 fondateurs Antoine Martel, Marc Pfohl et Marc Ruff lèvent ainsi 2,2M€.

RGOODS a déjà lancé une dizaine de boutiques et compte parmi ses clients de grands noms du secteur associatif comme Médecins Sans Frontières et Amnesty International. Cette levée de fonds permet de poursuivre le déploiement de la solution en France et en Europe. RGOODS envisage également d’étendre son offre avec une solution traçable et vertueuse d’engagement social.

Fondée en 2021 par une équipe de professionnels chevronnés, RGOODS est une Société à « Mission ». Pour le compte d’associations et fondations, l’entreprise propose une solution clé en main de boutiques en ligne en marque blanche. RGOODS apporte les compétences et ressources pour gérer leur activité et propose des produits de qualités, responsables et sourcés localement.

Pour ces organisations, les boutiques en ligne d’RGOODS deviennent stratégiques car elles permettent une diversification de leurs revenus et fidélisent leurs bases donateurs.

Intervenants sur l’opération

A propos de NACO

Créé par la Région Nouvelle-Aquitaine, NACO est un Fonds Régional de Co-investissement doté de 60M€. Il est dédié à l’accompagnement et au financement de toutes entreprises de Nouvelle-Aquitaine qui s’engagent dans une mutation économique, sociale et écologique. NACO est conseillé et déployé par la société de gestion M Capital, implantée en Nouvelle-Aquitaine avec une équipe basée à Bordeaux, Poitiers et Limoges. naco-invest.fr

A propos du Fonds du Bien Commun (investissement réalisé via son fonds d’investissement à impact)

Le Fonds du Bien Commun est un fonds de dotation créé en 2021 qui développe des projets associatifs et entrepreneuriaux ambitieux capables de transformer la société en direction du Bien Commun. 80 m€ sont déployés par an à travers plusieurs outils (don, investissement à impact et investissement foncier) pour soutenir les porteurs de projets à impact dans leur passage à l’échelle. Le Fonds du Bien Commun priorise son action selon 4 domaines principaux : Solidarité, Education intégrale, Culture et Patrimoine, Croissance humaine et spirituelle. fondsdubiencommun.com

A propos de Weaving Invest

Créée en 2016, Weaving Invest concentre ses prises de participations dans des structures axées sur la transformation et la création de produits ou services permettant de faciliter le quotidien d’entreprises ou de personnes. Ses investissements sont dédiés au renforcement des fonds propres. Weaving Invest est une filale de Weaving Group, fondé en 1983, qui regroupe différentes marques patrimoniales dans la communication digitale (Dagobert), dans l’agroalimentaire (La Chambre aux Confitures), le transport et le voyage( GoFast Freight Forwarding, GoFast Travel et Hélifirst) et un fonds immobilier (Weaving Properties). weaving-invest.com

C’est toute une série de dons à diverses œuvres caritatives que le milliardaire français Pierre-Édouard Stérin entend faire en 2024, lorsqu’il aura 50 ans.

A la tête d’Otium Capital, une société de capital-investissement qui gère 1,2 milliard d’euros, le Français Pierre-Édouard Stérin, qui vit en Belgique pour des raisons fiscales, s’apprête à faire don d’une bonne partie de sa fortune lorsqu’il aura 50 ans, en 2024. Fin février 2023, il expliquait au Figaro que sa société enregistrait un taux de retour sur investissement de 25% par an depuis sept ans. Suffisant pour lui rapporter un milliard d’euros.

Cette fortune ira au profit de tout un éventail d’œuvres caritatives en France : l’éducation, la pauvreté, la fragilité au sens large, le patrimoine et la croissance spirituelle.

Le reste ira au Fonds du bien commun, sa propre fondation qui finance d’ores et déjà plusieurs projets. Parmi eux, l’association À Bras Ouverts, qui organise des week-ends et des courts séjours pour de personnes de 18 à 35 ans porteurs de handicap et leurs accompagnateurs, l’Alliance Siméon, qui fait la promotion des soins palliatifs et offre un accompagnement spirituel à la fin de vie par des animateurs formés et qualifiés et les maisons Familya, qui accueillent et accompagnent, à chaque étape de leur vie, toutes les personnes qui désirent développer leurs compétences relationnelles « afin de construire, renforcer ou restaurer des liens durables et de qualité avec leur conjoint, leurs enfants et leur entourage ».

Pierre-Édouard Stérin, un entrepreneur dont les sociétés sont plus connues que lui-même

Si Pierre-Édouard Stérin est si peu connu du grand public en France, c’est parce qu’il se fait discret exprès, estimant qu’il n’a rien à gagner d’avoir une notoriété. Mais que sa destinée est au contraire, de servir les autres et « faire le bien ». Ses sociétés sont en revanches bien connues en France : il est à l’origine de The Fork (anciennement La Fourchette) et des coffrets cadeaux Smartbox.

Actuellement, Pierre-Édouard Stérin s’apprête à racheter, avec Stéphane Courbit et Daniel Kretinsky, le groupe Editis. Ce géant du livre, deuxième groupe d’édition en France après Hachette, rassemble des maisons d’édition aussi réputées que Le Cherche midi, Plon, Presses de la Cité ou encore Éditions Robert Laffont. Editis est propriété du groupe Vivendi depuis 2018, un état des choses que Pierre-Édouard Stérin est bien déterminé à faire évoluer. Aura-t-il son mot dans la politique éditoriale ? Il n’en est pas question, rassure-t-il.

Anton Kunin – 28 février 2023 – Management Hebdo

Alors que certains prônent de démolir certains lieux de culte ruraux, la Fondation du Patrimoine, avec le soutien du Fonds du Bien Commun et de mécènes privés, lance le Prix Sésame, afin de valoriser leur usage partagé.

Aujourd’hui, sur les 45.000 édifices religieux que compte la France, combien sont peu ou pas utilisées ? Combien nécessiteraient des travaux d’entretien conséquents que le budget du village où elles se trouvent ne permet pas ou plus de réaliser ? En effet, dans l’Hexagone, la plupart des églises appartiennent aux communes, et ce depuis la loi de 1905. Face à ce constat, certains recommandent de traiter la question au bulldozer. Roselyne Bachelot recommande ainsi de démolir le « patrimoine cultuel du XIXe siècle qui n’a pas grand intérêt ». Selon l’ex ministre de la culture, il va falloir choisir entre les églises que l’on restaure et celles que l’on rase…« Il faudra que les citoyens qui sont intéressés se prennent par la main et décident : cette église on va la sauver. Mais on ne pourra pas demander à l’État. »

Suite à cette déclaration, 131 parlementaires de la droite et du centre ont adressé une lettre ouverte au chef de l’État, appelant à défendre « nos petites églises rurales » qui constituent « l’âme de la France ». « Pour les anciens comme pour les plus jeunes, l’église constitue la mémoire du village, le souvenir de la guerre et des manifestations heureuses », soulignent-ils notamment. (…) « Oui, nos églises ont un passé. Mais nous voulons aussi qu’elles aient un avenir. Or cet avenir est menacé. Il l’est par les bulldozers, il l’est aussi faute de moyens, dans un silence assourdissant.»

Un prix Sésame soutenu par le Fonds du Bien Commun

Mais plus que de raser ou non, la vraie question que pose la restauration de ces lieux de culte, c’est celle de leur usage réel au quotidien. Comme le soulignait un rapport sénatorial sur l’état des églises en France publié en juillet 2022, il faut avant tout « resocialiser » les lieux de culte. Car c’est avant tout quand des églises restent trop longtemps closes qu’elles sont en danger. Espaces de socialisation, chargées de souvenirs de famille, les églises des communes rurales pourraient déjà faire l’objet de chantiers d’insertion ou bénévoles pour leur restauration à moindre coût. Mais en dehors des offices et célébrations, il est tant d’autres occasions pour lesquelles elles pourraient être utilisées au quotidien, afin de leur redonner vie et de, littéralement, remettre l’église au milieu du village. Lieu de rencontre à caractère social autour d’un café, lieu de révision pour les étudiants en examen, AMAP… Les pistes sont nombreuses.

Un prix de 20 000€ pour chacun des 6 lauréats

C’est justement pour cela qu’en novembre dernier, la Fondation du Patrimoine a lancé le Prix Sésame visant à valoriser l’usage partagé des lieux de culte. Un prix initié avec l’aide du du Fonds du Bien Commun et de différents mécènes privés. Pour Alban du Rostu, directeur général du Fonds du Bien Commun espère que ce prix « permettra d’inspirer de nombreux porteurs de projet à innover à leur tour, dans une logique de réseau et de partage, pour que demain, tous les sites religieux de France soient des lieux ouverts, vivants et enracinés dans le cœur des habitants. » Epicerie solidaire, centre d’interprétation du vitrail, bibliothèque où réviser ses examens… Dupliquer les meilleures pratiques déjà existantes à travers les diocèses de France sonne comme une évidence.

Six projets lauréats seront sélectionnés dès avril 2023, chacun recevant une dotation de 20 000 €. Pour concourir et remporter le prix, les projets devront remplir six critères, tels que la compatibilité avec la vocation spirituelle initiale du lieu ou encore le respect de ses qualités patrimoniales. Les candidatures sont à déposer sur le site de la Fondation du Patrimoine, avant examen par un jury. L’annonce des lauréats de la première édition se fera au printemps. Alors, à vos projets pour que revivent les églises des communes rurales !

Paul Malo – 28 Février 2023 – Management Hebdo

Un exemple unique en France : le milliardaire Pierre-Édouard Stérin compte, via son Fonds du Bien Commun, investir un milliard d’euros dans des projets philanthropiques pour les 10 prochaines années.

Pierre-Édouard Stérin, un don pour des fins philanthropiques.

Nombreux sont les entrepreneurs, très rares ceux qui deviennent milliardaires. Et plus encore les philanthropes décidant de consacrer leur fortune à autre chose que leur bon plaisir. Pierre-Édouard Stérin a fait fortune avec Smartbox, spécialiste des coffrets cadeaux, et La Fourchette. Mais quand certains, au fond à gauche de l’échiquier politique, estiment qu’être milliardaire de nos jours est immoral, lui assume. Et agit. Il vient en effet d’annoncer consacrer une bonne part de sa fortune à une fondation destinée à faire le bien. De quoi le mettre aux côtés des Bill Gates, Warren Buffet, Elon Musk, Mark Zuckerberg, signataires du célèbre Giving pledge, littéralement « promesse de don », la campagne initiée en 2010 par Gates et Buffet et appelant les plus fortunés à faire don de la majeure partie de leurs avoirs à des fins philanthropiques. En la matière, Pierre-Édouard Stérin doit se sentir un peu seul : l’entrepreneur est le seul Français. Où sont donc les autres milliardaires de l’Hexagone ?

Un Fonds du Bien Commun initié par Pierre-Édouard Stérin pour des projets de société

Concrètement, Otium Capital, la société de capital-investissement de Pierre-Édouard Stérin, gère la bagatelle d’1,2 milliard d’euros. Pourquoi cette décision ? Après avoir travaillé depuis plus d’un quart de siècle et avoir plus que réussi sa vie et sa carrière, ce père de cinq enfants s’est dit que l’heure était venue de rendre ce qu’il avait reçu. À chacun ses talents, pour ce catholique pratiquant, qui justement met ainsi en pratique les principes reçus du Christ. Pour faire le bien avec l’argent accumulé, l’entrepreneur business angel et mécène a donc créé il y a un an de cela, Le Fonds du Bien commun , alimenté par les profits d’Otium Capital.

Son objectif : soutenir des projets autour de quatre grandes priorités sociétales : l’éducation, la solidarité, la croissance humaine et spirituelle et la culture.

Et si le serial entrepreneur et business angel émérite continue de travailler, ce n’est pas pour gagner et amasser plus encore, mais financer ses actions philanthropiques à travers la France. Ce Fonds du Bien Commun initié par Pierre-Édouard Stérin a ainsi déjà financé aussi bien l’association Lazare, qui vient en aide aux personnes issues de la rue, que 1001 mots, la lutte contre le handicap avec les Cafés Joyeux, celle contre la dépression avec Je Bouge pour mon moral, ou ‪la renaissance des patronages en France, véritable alternative au centre de loisirs.‬

Et ses ambitions sont impressionnantes : investir un milliard d’euros dans les dix prochaines années à travers des dons, des investissements à impact et la création de projets, via un startup studio.

Paul Malo – 6 mars 2023 – Economie Matin

Contrairement aux a priori, les jeunes sont de plus en plus attachés à la notion de famille « durable »

Parfois, il existe un véritable écart entre ce que l’on lit peut lire et la réalité des attentes des uns et des autres. Quand certains parlent de ne pas avoir d’enfants par peur d’un monde qui se réchauffe, d’autres estiment qu’en avoir est la meilleure des raisons qui soient pour se soucier de l’avenir commun. Quand les uns prônent l’enfant unique, en ces temps de budgets serrés, on se rend en fait compte que le désir d’enfant en France est bien supérieur à la natalité réelle.

Ainsi, selon une étude réalisée en 2021 par l’institut Kantar pour l’Union nationale des associations familiales (Unaf), en moyenne, les personnes interrogées veulent, ou auraient voulu, 2,39 enfants. Pourtant, pour l’année 2022, l’indicateur conjoncturel de fécondité ne s’établit qu’à 1,83 enfant par femme. À chacun sa famille idéale ; reste à (se) donner les moyens qu’en matière de famille, rêves et réalités puissent plus souvent se rejoindre. Moralité : le modèle de la famille nombreuse est tout sauf dépassé. Un constat récemment confirmé par les résultats du sondage OpinionWay commandé par le think-tank Familles Durables.

Le recours au conseil conjugal pour le bien commun

Selon cette étude fouillée, alors que nous sortons tous d’une période de pandémie dramatique, la famille demeure bel et bien une priorité pour les moins de 35 ans. Et leurs attentes sur le sujet peuvent parfois étonner par leur degré d’exigence : allonger le congé maternité, déménager pour retrouver ses proches, recourir au conseil conjugal… En effet, véritable révolution culturelle, la majorité (52%) des 18-34 ans estiment que le conseil conjugal peut être utile pour éviter une séparation, contre 27% chez les 65 ans et plus. Les jeunes Français montrent ainsi leur soif de prendre soin de la famille.

Dans le même esprit, face à l’impact majeur que les ruptures familiales finissent par avoir sur la société dans son ensemble, de nombreux projets émergent pour favoriser le dialogue au sein des familles. Ainsi, l’association Familya propose, en collaboration avec le Fonds du Bien Commun, d’accompagner les personnes à chaque étape de la vie affective pour améliorer leur relation avec leur conjoint, leur enfant ou leur entourage. Des ateliers ouverts à tous offrent des clés pour le dialogue conjugal ou familial, le soutien à la parentalité ou encore l’éducation affective et relationnelle pour les plus jeunes. Voilà un sujet qui relève au fond, plus largement, d’une véritable politique familiale : selon l’étude Familya réalisée par le cabinet Haatch, investir un euro dans le secteur du conseil conjugal entraînerait une économie directe, sur cinq ans de cinq, à onze euros pour l’État. En effet, près des trois quarts (73%) des séparations potentielles peuvent en fait être évitées grâce au conseil conjugal.

Paul Malo – 6 mars 2023 – Journal de L’Economie

Tombée du Nid déploie sa campagne d’affichage dans toute la France !

Tombée du Nid, l’association œuvrant en faveur de la protection et de l’épanouissement des enfants porteurs de handicap – notamment les enfants abandonnés à la naissance et confiés à l’Etat – et qui accompagne leurs familles, déploie sa campagne d’affichage dans toute la France !

Son objectif ? Agrandir le Nid de poussins et de papas/mamans oiseaux pour le faire déborder !

Cette initiative s’inscrit dans le développement d’un réseau national à fort impact. Elle permettra entre autres de :

  • Favoriser l’inclusion : favoriser l’inclusion des enfants porteurs de handicap dans notre société et permettre un nouveau regard.
  • Aider les familles : aider les familles principalement « sur le terrain » grâce à l’application Au cœur du Nid, la première application de proximité qui forme les bénévoles.
  • Développer l’adoption : développer l’adoption en accompagnant ceux qui ont le désir d’accueillir des enfants différents.
  • Epauler les écoles : aider les écoles notamment celles qui accueillent des enfants porteurs de handicap (expertise pédagogique et soutiens financiers).

Plongez dans cette merveilleuse aventure : vous êtes d’Île-de-France, de la région lilloise, de la région lyonnaise ou de la région nantaise ? Tenez-vous prêts !

Vous êtes d’une autre région et souhaitez voir arriver « Le ♥️ du Nid » chez vous ? Contactez l’association sur contact@tombeedunid.fr, pour bâtir un nouveau nid !

Meditatio, la première application de méditation chrétienne, vient de boucler une levée de fonds de 500 000€ auprès du Fonds du Bien commun, de la fondation ZeWatchers, et de plusieurs business angels.
  • Le marché des app de méditation devrait atteindre $4,3 Mds d’ici 2027 (source)
  • Meditatio souhaite devenir le “Petit Bambou chrétien”, en faisant découvrir la riche tradition chrétienne de la méditation au sein d’une offre largement dominée par les propositions d’inspiration orientales ou de pleine conscience
  • Depuis son lancement en octobre 2021, Meditatio a été téléchargée plus de 175 000 fois
  • L’objectif de cette levée sera de développer l’offre de contenu audio, améliorer les fonctionnalités de l’application, et renforcer la visibilité de l’application
  • Meditatio a été fondé par un jeune couple, et s’appuie un modèle économique original, le pay what you want

Un secteur en plein essor : celui de la méditation, et des applications religieuses

La pratique de la méditation s’était déjà largement démocratisée au cours de ces dernières années, et elle a connu une véritable accélération avec la succession des confinements de 2020 et 2021. Ainsi, selon une étude publiée à la fin de l’année 2020, 25% des Français pratiquent ou ont pratiqué la méditation (source).
À cette tendance de fonds, s’ajoute celle des podcasts, avec en France 15 millions d’auditeurs de podcasts en 2021, en croissance de 20% par an (source). Face à cette double tendance, plus de 2,500 applications ont été lancées sur le marché depuis 2015 (source).
Pourtant, parmi cette offre pléthorique, aucune application en français ne s’appuyait sur la riche tradition chrétienne de méditation et de contemplation. « Alors que plus de 30% des Français se disent chrétiens et croyants, et que 44% des baptisés prennent un “temps de méditation non religieux” (source), il y a de quoi s’étonner », explique Thomas Delenda, président et cofondateur de Meditatio avec sa femme Jeanne. « Aux États-Unis cela fait déjà quelques années que les entrepreneurs et les investisseurs ont perçu le potentiel à positionner une offre chrétienne sur ce sujet, et plusieurs applications ont levé des dizaines de millions de dollars : Pray, Hallow, Glorify. »

Faire découvrir la richesse de la tradition chrétienne de méditation

« Si on parle aux gens de méditation, la plupart ont en tête l’image du moine boudhiste, remarque Jeanne Delenda, cofondatrice et Directrice du contenu. Pourtant, la tradition chrétienne est riche d’une pratique multiséculaire de diverses formes de méditation, qui se décline selon deux grands axes : la méditation de la Parole de Dieu et la prière silencieuse. Ces pratiques puisent leurs sources dans la tradition juive, dans la Bible, chez les Pères du désert, et au sein des grands ordres monastiques et religieux, notamment dans la famille des Bénédictins, et des Carmes. »
Meditatio propose ainsi des méditations audio guidées qui s’appuient sur ces différents courants spirituels, et qui invitent à faire face aux problématiques du quotidien en puisant dans la sagesse chrétienne : trouver la paix, bien dormir, cultiver la gratitude, vivre l’instant présent, gérer son stress… Des méditations sont même proposées tout particulièrement pour les enfants.

Une levée pour accélérer le développement

Depuis son lancement fin 2021, l’application rencontre un franc succès, avec plus de 175 000 téléchargements. Cette levée de fonds permettra d’accélérer le développement, avec trois grands objectifs :

  • Étoffer l’offre de contenu, avec de nouvelles méditations guidées, mais aussi en ajoutant de nouveaux formats, notamment des podcasts et des histoires et contes bibliques (une première série d’histoires ayant rencontré un public enthousiaste).
  • Enrichir les fonctionnalités de l’application, avec en particulier une forte logique de personnalisation pour aider chacun à trouver facilement le contenu le plus adapté pour lui.
  • Travailler la visibilité de l’application.

Pour cela Meditatio peut compter sur une équipe solide d’une dizaine de personnes, encadrée par un jeune couple fondateur : Jeanne et Thomas. Jeanne est une ancienne sportive de haut niveau, vice championne du monde junior de planche à voile, et Thomas est par ailleurs le fondateur d’Hozana, un réseau social de prière qui compte plus d’un million de membres.

Un modèle économique original

« Nous voulions que Meditatio soit accessible à tous, indépendamment de leurs moyens », explique Thomas Delenda. « Toute une partie du contenu de l’application est donc entièrement gratuite, et pour accéder à l’ensemble du contenu, un abonnement est proposé dont chacun fixe le prix qui lui semble juste. Le prix est donc libre ! Cela a aussi comme vertu d’aider les gens à tenir leurs engagements : quand on a choisi librement de payer un certain prix, on est plus motivés à persévérer dans sa pratique. »
Meditatio est disponible au téléchargement sur iPhone et Android.

Le « Tour de France des patros » sillonne l’Hexagone depuis début septembre pour transmettre la pédagogie des patronages et susciter de nouveaux projets pour les jeunes de province. Une initiative portée par Geoffrey Laurent et Frédéric Prat.

Cette tournée porte deux grands objectifs : aider tous les patronages dans leur structuration et leur développement, et témoigner de l’utilité et de la joie que peut apporter un patronage à son quartier. Elle se poursuivra jusqu’à la fin de l’été 2023 dans les provinces de Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Lyon, Clermont-Ferrand, Dijon, Besançon, Strasbourg, Reims, Tours et Rouen (et s’est déjà achevée dans les provinces de Marseille, Rennes, Lille et Poitiers).

Un espace éducatif et convivial

Véritable alternative au centre de loisirs, les patronages sont un lieu d’accueil pour les enfants de 6 à 17 ans en dehors des heures d’école. Une façon de proposer des activités ludiques et fédératrices comme le jeu, le sport ou les activités culturelles, tout en mettant l’accent sur la convivialité, la prise de responsabilité et le service. Les patronages ont également vocation à lutter contre le décrochage scolaire via le soutien à la scolarité des enfants. La finalité de ce temps éducatif est d’accompagner la croissance humaine des jeunes. Adossé aux paroisses, ce lieu représente un vrai service aux familles du quartier. Raison pour laquelle le « Tour de France des patros » souhaite que le plus grand nombre s’empare de cette belle initiative !

Une promesse : l’accompagnement

Plusieurs équipes et associations travaillent avec Geoffrey et Frédéric pour aider et soutenir les porteurs de projet : Esprit de patronage, un incubateur de patronages qui forme les éducateurs et accompagne les initiatives dans toutes les démarches ; la recherche de fonds personnalisée ; le Fonds du Bien Commun comme principal partenaire opérationnel et financier ; ainsi qu’une multitude de parties prenantes prête à se mettre à leur service. Promesse qui devrait répondre aux freins comme le manque de ressources humaines, de locaux, ou de finances.

Pour suivre l’avancée www.letourdespatros.fr

Les maisons Familya accueillent et accompagnent, à chaque étape de leur vie, toutes les personnes qui désirent développer leurs compétences relationnelles afin de construire, renforcer ou restaurer des liens durables et de qualité avec leur conjoint, leurs enfants et leur entourage.

LA FAMILLE PLÉBISCITÉE, LA FAMILLE FRAGILISÉE

La famille constitue la principale source de joie dans la vie des Français. Cependant, elle est aujourd’hui fragilisée : les difficultés dans le couple et en matière d’éducation conduisent à de très nombreuses séparations, avec des conséquences personnelles importantes tant pour les ex-conjoints que pour les enfants.

  • 45% de taux de divortialité en France en 2014. 250 000 personnes divorcent chaque année, dont la moitié avant 10 ans de mariage.
  • 3,4 millions d’enfants vivent dans une famille monoparentale.
  • 2 millions de familles monoparentales, soit près d’une famille française sur quatre. C’est 2,5 fois plus qu’en 1968.
  • 1/4 des enfants mineurs sont privés d’au moins un de leurs parents 100% du temps.

DES CONSÉQUENCES SOCIALES ET ECONOMIQUES

La fragilisation des liens familiaux est également une charge pour la collectivité qui doit en assumer le coût économique, social et environnemental :

  • 20% de baisse du niveau de vie en moyenne pour les femmes suite à une séparation
  • 1/3 des foyers monoparentaux vivent sous le seuil de pauvreté vs 7% lorsque les deux parents sont ensemble
  • 23% de bacheliers en moins chez les enfants d’employés suite à la séparation de leurs parents
  • 90 000 logements supplémentaires sont nécessaires chaque année du fait des ruptures conjugales.
  • 42% à 62% : C’est, en moyenne, la quantité supplémentaire de ressources (eau, électricité) utilisée par les conjoints séparés rapportée à leur consommation lorsqu’ils étaient en couple

UNE RÉPONSE INNOVANTE

En réponse à ce constat, Familya a pour but de créer un réseau de lieux-ressources pour construire, entretenir et développer des relations de qualité dans le couple et dans la famille.

  • Une réponse innovante à plusieurs titres :
  • Les maisons proposent une éducation à la vie affective et à la relation à toutes les étapes de la vie, pour les enfants, les jeunes les couples, les parents, et les personnes seules : expression et gestion des émotions, communication non-violente, connaissance et estime de soi, construction du couple, gestion des conflits, accompagnement en consultation conjugale, accompagnement par des parcours ou des consultations des personnes séparées
  • Une approche résolument orientée vers la prévention des ruptures conjugales et familiales
  • Une perspective plus large : changer la culture en banalisant le recours à des professionnels : si j’ai une rage dent, j’appelle mon dentiste, si mon enfant est malade, j’appelle le médecin de famille,… et si mon couple traverse une période difficile, j’appelle le conseiller conjugal, c’est-à-dire le médecin généraliste du couple. 

La première maison Familya a vu le jour en janvier 2013, à Lyon. Son rayonnement s’étend sur toute la métropole, et au-delà. Chaque année, ce sont 650 familles accompagnées, 1400 consultations conjugales, 150 ateliers qui sont proposés.

Trois nouvelles maisons ont vu le jour en 2022: à Paris, Bordeaux, et une antenne de Lyon à Meyzieu. 

Une dizaine d’autres projets sont en cours d’étude dans plusieurs villes : Orléans, Nancy, Roanne, etc.

L’IMPACT FAMILYA

Familya a mesuré l’impact de leur activité phare, l’accompagnement des couples en conseil conjugal :

  • ¾ des couples qui songeaient à se séparer ont décidé de poursuivre leur route à deux.
  • 1€ investi pour accompagner les couples permet 5 à 11 € d’économies directes pour la collectivité. Ce ratio est inégalé dans le monde de l’impact social.
  • Un effet préventif sur violences conjugales

Après 15 ans d’entreprenariat, 6 ans à Startup Factory, une cinquantaine de projets lancés, une trentaine de startups concrétisées dont une dizaine devenues de véritables sociétés, Baudouin de Troostembergh rejoint le Fonds du Bien Commun pour lancer un startup studio orienté bien commun. Rencontre avec un serial-entrepreneur passionné par le 0 à 1.

1. Pouvez-vous nous présenter succinctement votre projet de Startup Studio ?

Il s’agit du premier startup studio engagé qui porte l’ambition de transformer la France et plus largement le Monde de demain.

À partir de là, deux mouvements sont possibles : créer des startups en détectant et sélectionnant des projets via des entrepreneurs engagés. Ou créer des projets que nous n’avons pas identifiés sur le marché pour les proposer à un entrepreneur ambitieux qui a la volonté de déployer avec nous le 0 à 1. Dans les deux cas, nous offrons un accompagnement sur-mesure sur toutes les étapes du projet afin de l’introduire et de le tester rapidement sur le marché. Comme ce startup studio est adossé à un fonds d’investissement/dotation, le financement est beaucoup plus accessible et donc, beaucoup plus rassurant pour tous ceux qui souhaitent entreprendre. Il s’agit d’un des outils phares du Fonds du bien Commun (à côté de la Foncière Solidaire, du Fonds de dotation, etc.)  Le tout avec l’ambition de déployer en moyenne 10 projets par an.

2. Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer ?

Trois grands éléments m’ont donné envie de me lancer. Le premier est ma volonté de mettre mon expérience et mon expertise au sein d’une structure porteuse de sens.  Le second – intimement lié – est mon alignement aux valeurs portées par le FBC. J’ai tout de suite été conquis par la vision et la volonté de Pierre-Edouard Stérin (ndlr : ami de longue date) de vouloir changer la donne sur des sujets engagés. Et le troisième : mes enfants. Véritable élément déclencheur dans la concrétisation de ma réflexion. J’ai cinq enfants dont deux aînés qui entrent en adolescence et je constate plus que jamais de l’influence qu’ont les mouvements de notre société. Les jeunes sont des éponges pour autant, le futur passe par eux. Je pars donc avec cette volonté de changer les choses pour leur offrir une nouvelle proposition dans l’objectif de les nourrir et ainsi, construire leur équilibre. Je reste convaincu que le changement ne peut venir que des individus. Ce sont les initiatives personnelles (d’entrepreneurs) qui peuvent changer les choses. Il faut donc leur donner les moyens de les réaliser. Une équipe de personnes déterminées et bien équipées peuvent changer les lignes. L’entreprise a un rôle à jouer, au-delà de prêcher, elle fait, réalise, concrétise. Je suis face à beaucoup de personnes qui veulent être profondément utiles au monde de demain alors je veux être là pour les aider.

L’entreprise a un rôle à jouer, au-delà de prêcher, elle fait, réalise, concrétise. Je suis face à beaucoup de personnes qui veulent être profondément utiles au monde de demain alors je veux être là pour les aider.

3. Présentez-nous votre parcours.

Ingénieur de gestion de formation, je suis entrepreneur depuis quinze ans. J’ai commencé dans l’industrie (entre autres pour les nations unies au Congo où il était question de travailler sur la faisabilité industrielle) puis de retour en Belgique, j’ai décidé de reprendre une usine avec comme objectif de la restructurer. J’ai basculé ensuite dans le digital avec le lancement de deux startups que j’ai finalement revendues. Et enfin, j’ai créé Startup Factory, un startup studio basé à Bruxelles, où mon équipe et moi avons lancé une trentaine de projets, tout secteur confondu, dont une dizaine qui sont devenus de véritables sociétés. Passionné par le 0 à 1, j’ai toujours pris à cœur d’accompagner des porteurs de projet aussi variés qu’attractifs. Toujours avec le même entrain, toujours avec la même idée de booster leur talent pour les introduire sur le marché. J’aime plus que tout m’associer à des individus. Ils portent chacun leur histoire, une vision, un rêve et cela me permet d’utiliser mon intuition pour cerner et concrétiser des projets qui leur ressemblent.

Mon parcours se déploie aussi du côté privé, après avoir vécu dans plein de villes différentes, je me suis finalement installé en périphérie de Bruxelles avec ma famille. Nous y avons une ferme ce qui constitue un super laboratoire d’entreprise. En effet, au-delà du bonheur de bénéficier de produits frais, c’est une formidable école entrepreneuriale pour mes enfants. Je peux leur inculquer, de façon très terre à terre, une responsabilité très forte dès le plus jeune âge. Ils y revoient leur rapport au temps, leur niveau d’attention (tant pour les animaux que nous élevons que pour les légumes que nous cultivons), ça permet à chacun d’équilibrer sa vie face à la société et à la vitesse qu’elle nous impose.

4. Quelle ambition pour ce Startup Studio ?

Dix projets par an dans l’éducation, le patrimoine, la solidarité, la croissance humaine et spirituelle et la souveraineté. À moyen terme, nous avons la volonté de déployer 20 millions d’euros par an. Notre ambition rester la même que celle du Fonds du Bien Commun. Transformer la France et essaimer partout en Europe. Une façon de rendre la société plus unie, plus libre et plus juste.

5. Quels sont les profils que vous recherchez ?

Je recherche des profils passionnés, qui sont portés par une énergie ! C’est-à-dire des âmes profondes, à l’énergie inépuisable, qui porte la capacité de construire et déployer une vision stratégique. Je cherche aussi et surtout des personnes qui n’ont pas peur de mettre les mains dans le cambouis pour lancer leur projet. On peut avoir un sens stratégique ultime mais il faut savoir et vouloir faire des tâches très opérationnelles. Evidemment, les motivés doivent être alignés sur les valeurs du Fonds du Bien Commun. 

6. Une référence inspirante à partager ?

Gladiator de Ridley Scott ! Je ne regarde aucun film, aucune série, je n’ai d’ailleurs pas la télé chez moi mais je peux me targuer d’avoir vu ce classique. Déjà le personnage principal est un homme simple, sans égo, qui ne court après aucun honneur. Il accorde énormément d’importance à sa famille qui est son socle. Il fait son devoir sans y chercher le pouvoir. Il a un réel sens des valeurs alors que sa fonction le dépasse. Il s’agit d’un homme qui se soucie du sens des choses et qui se bat pour un idéal. C’est un homme de paix qui finit par être reconnu naturellement du peuple. Le peuple est toujours en mesure de reconnaître un homme bon quand on lui en présente un… À méditer. Je vous laisse avec ça !

7. Un rêve pour l’avenir ?

Tout est possible. Oser. J’aimerais dire au plus grand nombre de ne jamais s’interdire d’oser et de croire en la Beauté de ses rêves.

8. Une rencontre décisive pour grandir ?

Ma famille. La force qu’elle me donne. L’équilibre qu’elle m’apporte. 

9. Un mot pour la fin ?

Rejoignez l’aventure si vous croyez aux entrepreneurs capables de changer la société et que vous désirez travailler après d’une équipe engagée !

Merci Baudouin !

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