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une soeur qui porte son petit frère

Le Fonds du Bien Commun publie son rapport d’activitĂ© pour l’annĂ©e 2023, qui tĂ©moigne de la croissance de son organisation et de son impact.

CrĂ©Ă© en 2021, le Fonds du Bien Commun poursuit la mission de rĂ©pondre aux dĂ©fis de la sociĂ©tĂ©, notamment en matière d’Ă©ducation, de solidaritĂ©s, de culture et de croissance humaine & spirituelle.

Cette mission se dĂ©ploie par l’investissement dans des entreprises Ă  impact, le soutien d’association ou l’incubation de projets.

Pour chaque projet soutenu, le Fonds du Bien Commun met en œuvre un accompagnement stratégique de long terme . En 2023 :

  • 43 M€ d’engagements
  • 130 projets soutenus et accompagnĂ©s

Pour Alban du Rostu, directeur gĂ©nĂ©ral, « sans la qualitĂ© de nos collaborateurs et de nos partenaires, rien n’aurait Ă©tĂ© possible. Je tiens Ă  exprimer ma profonde gratitude envers tous ceux qui ont aidĂ© le Fonds du Bien Commun et qui lui ont fait confiance. Ensemble, continuons Ă  aider ceux qui aident, au bĂ©nĂ©fice de la sociĂ©tĂ© toute entière ».

Accompagnement projet Ă  impact

Pour porter un projet à impact dans la durée, l’accompagnement peut se révéler indispensable. L’entrepreneur social qui veut aider la société peut ressentir le besoin d’être entouré. Mais comment se faire accompagner ? Comment l’accompagnement peut-il faire croître l’impact d’un projet ?

Projet Ă  impact : de quoi parle-t-on ?

L’impact, lorsque l’on parle de projet – associatif ou d’une entreprise, peut se dĂ©finir par la mesure des effets concrets d’une action sur la sociĂ©tĂ© ou l’environnement. Un projet Ă  impact vise spĂ©cifiquement Ă  crĂ©er des changements positifs, que ce soit sur le plan social, environnemental ou Ă©conomique.

Les Objectifs de DĂ©veloppement Durable (ODD) dĂ©veloppĂ©s par l’ONU donne un rĂ©fĂ©rentiel pour mesurer l’impact. Les initiatives qui portent des projets impact concernent divers acteurs, tels que :

  • Les associations
  • Les entreprises de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS)
  • Les entrepreneurs sociaux
  • Les fonds publics ou privĂ©s

L’impact positif sur la société est une priorité du Fonds du Bien Commun. Il s’engage spécifiquement dans plusieurs domaines comme l’éducation, la solidarité ou la culture (en savoir plus sur nos priorités).

Pourquoi se faire accompagner ?

Pour lancer et faire perdurer un projet à impact, il est utile de se poser quelques questions : ai-je besoin d’être accompagné ? Est-ce que mon association a besoin se faire accompagner ? Quelles compétences me manquent pour la réussite de mon projet ?

Apports de l’accompagnement

Qu’il soit proposé par une structure dédiée, des mentors ou encore des experts, l’accompagnement offre de nombreux avantages. En voici trois :

  • Une expertise externe et un regard neutre sur votre projet : se faire accompagner, c’est pouvoir bĂ©nĂ©ficier de conseils avisĂ©s d’entrepreneurs aguerris ou d’experts thĂ©matiques. Mentors ou encore investisseurs peuvent vous apporter des conseils stratĂ©giques prĂ©cieux pour Ă©viter certaines erreurs Ă  des Ă©tapes clĂ©s, et maximiser vos chances de succès.
  • Un soutien personnalisĂ© et adaptĂ© Ă  vos besoins spĂ©cifiques : se faire accompagner, c’est obtenir les outils et ressources nĂ©cessaires pour relever vos dĂ©fis avec succès, que vous ayez besoin d’aide pour Ă©laborer votre modèle Ă©conomique, structurer votre communication ou encore recruter des talents.
  • Un rĂ©seau de partenaires potentiels pour dĂ©velopper votre projet : se faire accompagner dans le cadre d’un programme de mentorat ou d’un incubateur, c’est avoir l’opportunitĂ© de rencontrer, d’échanger et de co-construire avec d’autres porteurs de projet Ă  impact. Nouer des relations permet de durer et de croiser les expĂ©riences et les diffĂ©rents publics de bĂ©nĂ©ficiaires.

Evaluer ses besoins

Mon modèle économique est-il pérenne ? Comment chercher de nouveaux financements ? Comment recruter et fidéliser des bénévoles ? Les porteurs de projet à impact ont généralement des besoins en accompagnement. Bien que différents d’un projet à impact à l’autre, certains besoins reviennent régulièrement, tels que :

  • Le financement : il est souvent une prĂ©occupation majeure pour de nombreux porteurs de projets Ă  impact, qu’il s’agisse de lever des fonds pour dĂ©marrer leurs activitĂ©s ou de trouver un modèle et des sources de financement durables pour assurer leur croissance Ă  long terme.
  • La communication : elle vous permet de faire connaĂ®tre votre projet, de mobiliser des parties prenantes, d’accueillir des bĂ©nĂ©ficiaires et de sensibiliser le public Ă  votre cause. Etre guidĂ© peut vous aider Ă  dĂ©velopper une identitĂ© propre, des messages percutants et Ă  utiliser les bons canaux pour atteindre votre audience.
  • La gouvernance : la mise en place d’une gouvernance solide, experte et indĂ©pendante est essentielle pour assurer la pĂ©rennitĂ© et la crĂ©dibilitĂ© de votre projet Ă  impact. Mentors et experts peuvent vous aider Ă  dĂ©finir les rĂ´les et responsabilitĂ©s au sein de votre organisation et Ă  mettre en place des mĂ©canismes de prise de dĂ©cision transparents et participatifs.
  • Les partenariats : ils propulsent le dĂ©veloppement d’un projet et de son impact. Un partenariat rĂ©ussi peut offrir une diversification de votre activitĂ©, un renforcement de votre image de marque, un apport de ressources complĂ©mentaires etc. La recherche de partenaires est facilitĂ©e par l’accompagnement d’une structure d’accompagnement.
besoins en accompagnement

Quand se faire accompagner ?

La question de l’accompagnement peut se poser tout au long de la vie d’un projet à impact, de sa création au suivi.

Un accompagnement peut-ĂŞtre nĂ©cessaire dès les premières Ă©tapes de votre projet, pour clarifier votre vision et de vos objectifs, Ă©laborer une stratĂ©gie et un plan d’action concret. Si votre projet est dĂ©jĂ  en cours de dĂ©veloppement ou de mise en Ĺ“uvre, un accompagnement peut vous aider Ă  passer Ă  une Ă©chelle nationale, Ă  renforcer votre Ă©quipe, trouver des nouveaux financeurs etc.

Le Fonds du Bien Commun propose aux porteurs de projets à impact un accompagnement et un financement pour rendre possible le changement d’échelle. Pour en savoir plus, proposez votre projet.

Comment se faire accompagner ?

Comment trouver le bon accompagnement ? Quelle structure privilégier ? Quels critères d’impact mettre en avant pour bénéficier d’un accompagnement ? Avant de chercher un accompagnement pour déployer l’impact de votre projet, vous devez identifier les personnes et les moyens d’un bon accompagnement.

Par qui se faire accompagner ?

Qui sont les acteurs dédiés à l’accompagnement des associations et des entreprises à impact ? De nombreuses structures existent pour accompagner la création et le développement de projet, et aider l’entrepreneur social. On retrouve notamment :

  • Les incubateurs et accĂ©lĂ©rateurs
  • Les mentors et coachs, qu’ils soient indĂ©pendants ou appartenant Ă  une structure dĂ©diĂ©e
  • Les investisseurs, qu’ils soient publics ou privĂ©s
  • Les associations et fondations, qui fournissent des ressources et formations

Votre projet est encore en phase de conception ou d’accĂ©lĂ©ration ? PrivilĂ©giez les incubateurs sociaux, ou startup studio. Ces structures offrent un accompagnement sur-mesure, combinant expertise technique, mise en rĂ©seau et soutien financier. Vous y bĂ©nĂ©ficierez d’un Ă©cosystème dynamique oĂą vous pourrez partager vos dĂ©fis avec d’autres entrepreneurs sociaux et trouver des solutions ensemble.

Votre projet est plus mature ? Choisissez selon l’accompagnement dont vous avez besoin : financement, mesure d’impact, modèle économique, etc.

Quels sont les critères d’éligibilité ?

Est-ce que mon projet est éligible à un accompagnement sur-mesure ou à entrer dans un programme d’accompagnement ? Voici quelques conseils pour maximiser vos chances d’être sélectionné.

  • ClartĂ© de l’impact : Votre projet doit avoir une mission clairement dĂ©finie avec des objectifs d’impact mesurables. Les structures d’accompagnement recherchent des projets qui ont des mĂ©thodes claires pour Ă©valuer leur impact, par exemple le nombre de bĂ©nĂ©ficiaires.
  • Modèle Ă©conomique : il est important d’avoir un modèle financier viable. Cela peut inclure des mĂ©canismes de gĂ©nĂ©ration de revenus, des stratĂ©gies de collecte de fonds, ou des partenariats stratĂ©giques.
  • Croissance : Un potentiel de croissance ou de changement d’échelle peut ĂŞtre un atout important. Des projets locaux peuvent Ă©tendre leur impact au-delĂ  de leur pĂ©rimètre d’action initial.
  • Engagement de l’équipe : Le porteur de projet et son Ă©quipe doivent montrer des compĂ©tences et un engagement forts. L’enthousiasme et la dĂ©termination sont souvent Ă©valuĂ©s lors des entretiens ou des prĂ©sentations.
  • Alignement avec la structure : Votre projet doit correspondre aux domaines d’action de la structure d’accompagnement pour ĂŞtre Ă©ligible.

Au-delĂ  de l’accompagnement, le financement

Que vous ayez besoin de fonds pour démarrer vos activités, pour les développer ou pour les étendre à de nouveaux territoires et atteindre ainsi l’impact escompté, il existe de nombreuses options de financement. Voici les principales sources :

  • Les subventions : elles sont souvent une première Ă©tape pour de nombreuses organisations Ă  but non lucratif et entreprises sociales. Elles peuvent provenir de diverses sources, telles que des fondations, des collectivitĂ©s publiques ou des organisations internationales.
  • Les dons : qu’ils proviennent de particuliers ou d’entreprises, ils sont une source cruciale de financement pour beaucoup de projets Ă  impact. Ils peuvent ĂŞtre obtenus via des campagnes de collecte de fonds, des Ă©vĂ©nements, ou des campagnes en ligne. Les dons rĂ©guliers peuvent ĂŞtre une source de revenus stable.
  • Le crowdfunding : les plateformes de crowdfunding permettent aux associations et entrepreneurs sociaux de prĂ©senter leurs projets Ă  un large public et de collecter des fonds directement auprès de multiples petits donateurs. Cette mĂ©thode est particulièrement utile pour des projets spĂ©cifiques qui rĂ©sonnent bien avec les intĂ©rĂŞts personnels des particuliers.
  • La levĂ©e de fonds : c’est une option Ă  considĂ©rer, en particulier si vous avez un modèle Ă©conomique viable et que vous cherchez Ă  accĂ©lĂ©rer votre croissance. Un accompagnement peut vous aider Ă  Ă©laborer une stratĂ©gie de levĂ©e de fonds efficace, Ă  prĂ©parer votre argumentaire de vente et Ă  vous connecter avec des investisseurs potentiels.
  • Les financements europĂ©ens : ne les nĂ©gligez pas. Ils peuvent offrir des opportunitĂ©s intĂ©ressantes pour les projets Ă  impact.

Un accompagnement peut vous aider dans l’identification de la méthode de financement la plus appropriée ou encore les subventions pour lesquelles vous seriez éligibles, mais également dans la rédaction d’un dossier de demande de financement convaincant.

Le mécénat de compétence, accompagnement privilégié pour l’impact

mécénat de compétences

Le mĂ©cĂ©nat de compĂ©tences, Ă©galement connu sous le nom de bĂ©nĂ©volat de compĂ©tences ou de pro-bono, est une pratique de plus en plus rĂ©pandue dans le domaine de l’entrepreneuriat social. Cette forme d’engagement permet Ă  des professionnels de mettre leurs compĂ©tences au service de projets Ă  impact, souvent de manière bĂ©nĂ©vole ou Ă  un coĂ»t rĂ©duit.

Les bénéfices du mécénat de compétences sont multiples. Pour les porteurs de projets à impact, cela représente une opportunité d’accéder à des compétences spécialisées qu’ils n’auraient peut-être pas les moyens de se procurer autrement. Que ce soit pour du conseil en stratégie, en design, en digital ou encore en comptabilité, le pro bono peut combler des besoins essentiels pour le développement d’un projet à impact. Pour les professionnels, le mécénat de compétences offre l’opportunité de mettre leurs talents au service d’une cause qui leur tient à cœur, tout en développant leurs compétences et en élargissant leur réseau professionnel. C’est donc une forme d’engagement où chacun trouve son compte.

La mesure d’impact, élément clé de l’accompagnement

Tout d’abord, il est important de dĂ©finir clairement ce que l’on entend par « impact » et quels sont les indicateurs pertinents Ă  suivre pour le mesurer. Cela peut inclure des donnĂ©es quantitatives, telles que le nombre de personnes bĂ©nĂ©ficiaires ou le montant des Ă©conomies rĂ©alisĂ©es, mais aussi des donnĂ©es qualitatives, telles que les tĂ©moignages de bĂ©nĂ©ficiaires ou les changements observĂ©s dans leur vie.

La mesure d’impact permet, Ă  ceux qui la mettent en place, de dĂ©montrer concrètement l’efficacitĂ© de leurs actions positives sur la sociĂ©tĂ©. En quantifiant l’impact social, Ă©conomique ou environnemental de leurs initiatives, les porteurs de projets peuvent justifier l’allocation de ressources et la pertinence de leurs projets auprès de partenaires, donateurs ou financeurs. En effet, les investisseurs et les financeurs sont de plus en plus intĂ©ressĂ©s par le financement de projets qui non seulement gĂ©nèrent un retour financier mais aussi un retour social ou environnemental mesurable.

Mener une mesure d’impact peut ĂŞtre complexe et nĂ©cessiter des compĂ©tences spĂ©cifiques en collecte et en analyse de donnĂ©es. C’est pourquoi il est gĂ©nĂ©ralement recommandĂ© de faire appel Ă  une structure experte pour se faire accompagner dans cette dĂ©marche. Un bon accompagnement aide aussi Ă  interprĂ©ter les donnĂ©es recueillies, Ă  prĂ©senter les rĂ©sultats de manière professionnelle et Ă  utiliser ces informations pour prendre des dĂ©cisions stratĂ©giques Ă©clairĂ©es.

mesure d'impact

Conclusion

L’accompagnement est donc essentiel pour ĂŞtre efficace et durable dans la rĂ©alisation d’un projet Ă  impact. En collaborant avec des partenaires ayant les mĂŞmes valeurs, en examinant les diffĂ©rentes sources de financement et en Ă©valuant son impact, le porteur de projet peut rĂ©aliser son dĂ©sir de contribuer Ă  rendre la sociĂ©tĂ© plus juste et unie.

Au Fonds du Bien Commun nous offrons un soutien important aux porteurs de projets Ă  impact.

Louis Janmot Le Poème de l’âme

L’exposition « Louis Janmot, Le Poème de l’âme », organisĂ©e par l’Établissement public des musĂ©es d’Orsay et de l’Orangerie, en collaboration avec le musĂ©e des Beaux-Arts de Lyon, a trouvĂ© son public. Mettant en lumière l’Ĺ“uvre intĂ©grale de Louis Janmot, un artiste autrefois Ă©lève du cĂ©lèbre Ingres, cette exposition a attirĂ© l’attention du public et des critiques.

La prĂ©sentation complète du « Poème de l’âme », une Ĺ“uvre aussi vaste que profonde, Ă©tait une première. Fruit de quarante-cinq annĂ©es de dĂ©vouement artistique, elle offre une plongĂ©e dans le voyage initiatique d’une âme Ă  travers la vie terrestre. Cette composition, Ă  la fois littĂ©raire et picturale, comprend 18 peintures et 16 dessins, accompagnĂ©s de 2 817 vers poĂ©tiques.

L’exposition a connu un important succès, accueillant 240 928 visiteurs, soit une moyenne de 2 349 personnes par jour. Ce chiffre tĂ©moigne de l’intĂ©rĂŞt grandissant pour cet artiste mĂ©connu, dont l’Ĺ“uvre, profondĂ©ment introspective interpelle. La rĂ©ception positive de l’exposition par les visiteurs et la presse souligne l’importance de la diversitĂ© dans les programmes des musĂ©es. En dĂ©finitive, cette exposition a non seulement rendu hommage Ă  l’Ĺ“uvre unique de Louis Janmot, mais a Ă©galement permis d’agrandir le cercle des admirateurs de l’artiste.

Le Fonds du Bien Commun, soutien de l’exposition, est heureux de cet engouement, Ă  la fois un hommage mĂ©ritĂ© Ă  l’Ĺ“uvre de Louis Janmot et une remarquable rĂ©ussite pour le MusĂ©e d’Orsay. En effet, cette exposition a non seulement permis de redĂ©couvrir un artiste oubliĂ© mais a aussi contribuĂ© Ă  enrichir la culture artistique du lien travaillĂ© par l’artiste entre peinture, poĂ©sie, et thèmes profonds de l’existence humaine.

La collaboration entre les institutions culturelles a jouĂ© un rĂ´le clĂ© dans cette exposition. Les prĂŞts exceptionnels du musĂ©e des Beaux-Arts de Lyon ont permis une prĂ©sentation complète et immersive de l’Ĺ“uvre. Cette synergie reflète un effort commun pour la valorisation du patrimoine artistique français et la diffusion de la culture.

enfants de l'association Esprit de patronage

LancĂ© en 2022, l’incubateur Esprit de Patronage s’est imposĂ© comme un acteur national incontournable du paysage Ă©ducatif. Il favorise la crĂ©ation de nouveaux patronages en milieu rural comme urbain, propose un accompagnement personnalisĂ©, met Ă  disposition des ressources pratiques et forme les Ă©ducateurs. En un an, son Ă©quipe a accompagnĂ© plus de 127 patronages dans 10 rĂ©gions.

Les patronages sont des structures associatives ouvertes aux jeunes de tous horizons de 6 à 17 ans. Ils proposent proposant du soutien scolaire, des activités éducatives, sportives et artistiques et des jeux, adaptés à chaque âge.

Largement tombĂ©s en dĂ©suĂ©tude au cours des dernières dĂ©cennies, ils Ă©taient autrefois la structure privilĂ©giĂ©e d’éducation populaire des jeunes Français. Il y a 100 ans, on comptait plus de 15.000 patronages Ă  travers l’hexagone. Aujourd’hui au nombre de 200, ils connaissent une dynamique nouvelle grâce Ă  une demande croissante des familles, un coĂ»t très faible (voire la gratuitĂ©) d’inscription et la qualitĂ© des activitĂ©s proposĂ©s.

Un incubateur pour rendre accessible l’Ă©ducation intĂ©grale

Les patronages répondent aux besoins des familles et des enfants, mais aussi des collectivités et de la société tout entière, en termes de lien social, d’occupation du temps extrascolaire, d’aide aux devoirs et de lutte contre le décrochage scolaire, de prévention des difficultés éducatives et de quête de sens.

En un an, l’incubateur Esprit de Patronage s’est imposĂ© comme une rĂ©fĂ©rence en matière de dĂ©mocratisation de l’Ă©ducation intĂ©grale : 700 Ă©ducateurs formĂ©s, 21 patronages crĂ©Ă©s dans 16 dĂ©partements, 127 patronages accompagnĂ©s dans 10 rĂ©gions, plus de 8400 heures dĂ©diĂ©es Ă  la formation….

Un développement remarqué par la Presse

Le quotidien national La Croix a saluĂ© la « dynamique nouvelle » permise par cet incubateur. Pour Amaury Perrin – RCF – « ces tiers-lieux Ă©ducatifs pour enfants connaissent un nouvel essor depuis quelques annĂ©es et attirent toujours plus d’enfants et d’adolescents. Ces centres de loisirs chrĂ©tiens sont dĂ©sormais ouverts Ă  tous et affichent une volontĂ© de s’imposer en alternative solide et sĂ©rieuse aux centres classiques. »

Le Fonds du Bien Commun est heureux de soutenir et d’accompagner cette initiative en faveur de la mixitĂ© sociale, de l’Ă©ducation et de la revitalisation des communautĂ©s locales.

Alban du rostu

Alban du Rostu, directeur général du Fonds du Bien Commun, loue les vertus de notre tissu associatif. Dans un contexte de baisse des dons, il est indispensable que le gouvernement mette en place un plan ambitieux pour préserver et développer nos associations, plaide-t-il.

Une grande partie des 100 jours que s’Ă©tait donnĂ©s la première ministre pour conduire le pays vers l’apaisement s’est dĂ©jĂ  Ă©coulĂ©e, et si les manifestations se font plus clairsemĂ©es, les divisions politiques et sociales profondes demeurent. Pourtant, le gouvernement pourrait trouver dans les centaines de milliers d’associations qui irriguent le pays des relais prĂ©cieux pour tisser le nouveau contrat social promis par le prĂ©sident de la RĂ©publique.

Abstention, dĂ©fiance, dĂ©missions en masse, dĂ©saffiliation vis-Ă -vis des structures qui ont fait la France et la Vᵉ RĂ©publique (État, Église, partis, syndicats, etc.) dessinent pour l’observateur pressĂ© un inquiĂ©tant tableau. Qui veut encore s’engager ? Regardant la jeunesse, on s’inquiĂ©terait plus encore. Lors de la dernière Ă©lection nationale (lĂ©gislatives 2022) seuls 28 % des moins de 30 ans ont votĂ©. Oui, mais… dans cette tranche d’âge qu’on dit volontiers centrĂ©e sur elle-mĂŞme, 40 % sont bĂ©nĂ©voles dans une association. Il suffit de regarder les rangs de la Protection civile, ou les engagements de chefs scouts pour se rendre Ă  l’Ă©vidence : l’engagement est une rĂ©alitĂ© forte et quotidienne.

Paradoxe apparent de notre sociĂ©tĂ© divisĂ©e, la recherche de sens est devenue omniprĂ©sente : au travail, dans la consommation, dans l’Ă©ducation, pour l’environnement… partout, on s’interroge et on agit pour donner un sens Ă  nos quotidiens. Et les Français agissent ! Selon un rĂ©cent rapport de France GĂ©nĂ©rositĂ©s, les dons ont augmentĂ© de 10,7 % entre 2021 et 2022. Au-delĂ  de l’argent, 16 millions de bĂ©nĂ©voles agissent sur le terrain. Donateurs ou bĂ©nĂ©voles, près de la moitiĂ© des Français s’engage pour les associations qui agissent sur les causes qui leur tiennent Ă  cĹ“ur.

Le gouvernement veut agir pour l’Ă©ducation et la santĂ© ? Il veut lutter contre l’exclusion et la pauvretĂ© ? En première ligne des rĂ©alitĂ©s de notre pays, les associations peuvent l’orienter et lui faire toucher une rĂ©alitĂ© qui, parfois, passe entre les mailles d’une approche purement administrative ou technique. C’est le sens de l’action qu’ont menĂ© cinq associations sous le nom de « maraude des parlementaires » cet hiver. Tous les parlementaires, de toutes Ă©tiquettes, ont Ă©tĂ© invitĂ©s Ă  partir anonymement Ă  la rencontre des sans-abri. Une soixantaine a relevĂ© le dĂ©fi et leurs tĂ©moignages humbles et nuancĂ©s, c’est-Ă -dire proprement humains, laissent espĂ©rer une Ă©volution de la prise en charge des sans-abri dont le nombre a augmentĂ© de 10 % entre 2022 et 2023.

En incluant les associations et leurs bĂ©nĂ©voles et donateurs dans la cocrĂ©ation et la mise en Ĺ“uvre de ses rĂ©formes, le gouvernement s’offrirait une opportunitĂ© unique de rassembler les Français autour d’un grand projet commun. »

Alban du Rostu, Directeur général du Fonds du Bien Commun

De plus, les associations sont des laboratoires d’innovation sociale, elles permettent de tester de façon agile et localisĂ©e des initiatives qui pourraient ensuite ĂŞtre rĂ©pliquĂ©es par l’État. L’exemple type est celui du partenariat entre PĂ´le emploi et la Fondation de l’engagement pour tous, qui expĂ©rimente localement le fait de confier des missions de bĂ©nĂ©volat aux chercheurs d’emploi. Les rĂ©sultats sont clairs : l’engagement bĂ©nĂ©vole facilite le retour en activitĂ©.

L’exemple de l’association 1001 mots, qui travaille avec les relais PMI et l’ensemble du rĂ©seau associatif pour aider les parents Ă  Ă©veiller le langage des enfants de moins de trois ans, est très parlant Ă©galement : l’objectif est de limiter, avant mĂŞme la scolarisation, l’Ă©cart qui pourrait se creuser entre les enfants. Au lieu de soigner les maux a posteriori, attachons-nous Ă  les prĂ©venir.

En incluant les associations et leurs dizaines de millions de bĂ©nĂ©voles et donateurs dans la cocrĂ©ation et la mise en Ĺ“uvre de ses rĂ©formes, le gouvernement s’offrirait une opportunitĂ© unique de rassembler les Français autour d’un grand projet commun. Dans l’immense majoritĂ© des cas l’engagement associatif ne repose ni sur l’ambition personnelle, ni sur le goĂ»t de l’argent ou la soif de notoriĂ©tĂ©. Il est l’action de ceux qui croient Ă  un idĂ©al et sont en quĂŞte de sens.

Aujourd’hui pourtant le modèle associatif est menacĂ©. PassĂ©e la vague de solidaritĂ© pour l’Ukraine, comment Ă©volueront les dons en contexte d’inflation ? Près de quatre donneurs sur dix envisagent de moins donner en 2023. Pourtant, nombre de frais des associations Ă©volueront avec l’inflation. L’allongement de la durĂ©e de cotisation et le dĂ©part plus tardif Ă  la retraite ont inquiĂ©tĂ© nombre d’acteurs associatifs habituĂ©s Ă  compter sur les jeunes retraitĂ©s pour mener leurs actions.

Un plan ambitieux et transversal pour le soutien et le dĂ©veloppement de la vie associative serait pour le gouvernement l’opportunitĂ© de soutenir mieux ceux qui agissent au quotidien pour le Bien commun.

Alban du Rostu, Directeur général du Fonds du Bien Commun

Plus profondĂ©ment, les associations sont limitĂ©es dans le dĂ©ploiement de leur plein potentiel. Dans une Ă©conomie oĂą se dĂ©veloppent par milliers les entreprises « Ă  mission » et les fonds d’investissement « Ă  impact », la distinction stricte entre lucratif et non lucratif pĂ©nalise parfois les associations. Plusieurs pistes pourtant pourraient ĂŞtre explorĂ©es comme le relèvement du plafond des recettes d’exploitation des organismes Ă  but non lucratif. Combien d’associations limitent-elles aujourd’hui le dĂ©veloppement de leurs activitĂ©s lucratives (par exemple la dispense de formations ou de prestations de conseil) pour ne pas risquer de perdre leur qualification d’intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral ?

Les demandes sont nombreuses. Un plan ambitieux et transversal pour le soutien et le dĂ©veloppement de la vie associative serait pour le gouvernement l’opportunitĂ© de soutenir mieux ceux qui, souvent dans la discrĂ©tion et de façon bĂ©nĂ©vole, agissent au quotidien pour le Bien commun.

Les millions de Français de tous âges, toutes conditions et toutes sensibilitĂ©s politiques, qui s’engagent dans des associations tĂ©moignent du fait que l’engagement continue, en 2023, Ă  ĂŞtre une aspiration soutenue dans notre sociĂ©tĂ© qu’on dit en mal de sens. Dans un contexte de vives tensions politiques et sociales, ces associations sont un signe d’espoir et pourraient servir d’inspiration et de relais pour les politiques attachĂ©s Ă  l’unitĂ© de notre pays.

festival de la joie et du bien commun

Le Festival Joy Connection s’est dĂ©roulĂ© Ă  Pornichet le 20 mai 2023. Le Festival a marquĂ© un moment inoubliable dans la promotion de la joie, la culture, et le Bien Commun. L’Ă©vĂ©nement, soutenu par le Fonds du Bien Commun, a attirĂ© des participants de toutes gĂ©nĂ©rations grâce Ă  sa programmation musicale dynamique et son engagement profond envers le Bien Commun.

97% des festivaliers estiment que la joie Ă©tait au rendez-vous et presqu’autant souhaitent revenir l’an prochain !

Festival Joy Connection : Un MĂ©lange de Pop, de Gospel & de Joie

Le Festival Joy Connection c’est d’abord une expĂ©rience vibrante qui vise Ă  apporter de la joie Ă  tous les participants. Cette annĂ©e, le festival a mis en avant un ensemble diversifiĂ© de concerts, dont trois de pop et trois de gospel. Les tĂŞtes d’affiche Ridsa et LĂ©onie, ont enchantĂ© le public et affirmĂ© la position de l’Ă©vĂ©nement comme un rendez-vous culturel essentiel.

Le festival tire sa source musicale de deux répertoires : la pop avec ses mélodies entraînantes, et le gospel avec ses textes inspirés. Ces deux styles ont créé une ambiance électrisante, où chaque note de musique était une invitation à la joie de vivre.

Un Esprit Familial & musical au service du Bien Commun

Le Festival Joy Connection est plus qu’un festival de musique ; c’est un mouvement dĂ©diĂ© Ă  la promotion du Bien Commun. Soutenu par le Fonds du Bien Commun, l’Ă©vĂ©nement est 100% associatif et Ă  but non lucratif. Cette annĂ©e, le festival a soutenu des associations locales comme les Matelots de la Vie, les Agitateurs de la Culture, Marie Moreau et Saint Vincent de Paul.

Mais au-delĂ  de cet engagement, le Joy Festival est aussi un lieu de rassemblement pour toute la famille. Avec son atmosphère conviviale et bon enfant, le festival est l’occasion pour toutes les gĂ©nĂ©rations de se retrouver et de partager ensemble des moments de joie. On a pu y rencontrer des festivaliers de 0 Ă  80 ans !

Un Souci Écologique au Cœur du Festival

Le Festival Joy Connection a Ă©galement un fort engagement Ă©cologique. En collaborant avec les associations REEVE et ZĂ©ro DĂ©chets, le festival a minimisĂ© son empreinte environnementale. L’Ă©vĂ©nement a favorisĂ© la mobilitĂ© douce, a limitĂ© la production de dĂ©chets et a sĂ©lectionnĂ© des prestataires de restauration engagĂ©s Ă  cuisiner des produits locaux et de saison.

En alliant musiques, engagement pour le Bien Commun et écologie, le Festival Joy Connection a réussi à créer un événement incontournable. Vivement la prochaine édition pour continuer à célébrer la joie et la communauté !

élèves de l'association excellence ruralités

Aujourd’hui, neuf dĂ©partements sur dix oĂą les jeunes ont les plus grandes difficultĂ©s de lecture se trouvent en zone rurale

Environ 23% des communes rurales en France n’ont pas d’Ă©cole primaire, obligeant les Ă©lèves Ă  parcourir de longues distances pour se rendre Ă  l’Ă©cole.
2021 le taux de rĂ©ussite au baccalaurĂ©at toutes filières confondues Ă©tait de 87,4% au niveau national, tandis qu’il Ă©tait de 83,2% dans les zones rurales.

Des projets cherchent à combler cette fracture territoriale 

Les écoles Excellence Ruralité

Excellence Ruralité cherche à offrir aux élèves des zones rurales les mêmes chances de réussite que leurs pairs citadins. Ces écoles font le pari de rendre l’excellence accessible à tous. Cela passe par la mise en place d’un cadre à la fois exigeant et stimulant, avec port de l’uniforme, vouvoiement obligatoire, ainsi qu’une limite de 18 enfants par classe. Deux écoles existent dans des aires particulièrement désertifiées sur le plan éducatif, dans l’Aisne et en Charente, et trois autres projets sont à l’étude dans la Creuse, dans l’Orne, et en Isère.

Le projet de la chaĂ®ne d’internats AcadĂ©mies Saint Louis

Les AcadĂ©mies Saint-Louis sont un projet qui vise Ă  mettre l’accent sur l’excellence acadĂ©mique et le dĂ©veloppement global de leurs Ă©lèves. Cette chaĂ®ne d’établissements privĂ©s accordera non seulement une attention particulière aux domaines des sciences, des technologies, de l’ingĂ©nierie et des mathĂ©matiques (STEM), mais initiera Ă©galement les Ă©lèves aux arts martiaux, aux sports d’équipe, ou encore Ă  la musique. Des tĂŞtes bien faites, dans des corps sains ! Les premiers internats ouvriront leurs portes en septembre 2024, et avec le soutien du Fonds du Bien Commun, l’objectif est d’en avoir un par rĂ©gion d’ici 2028.

L’Education intĂ©grale, accessible Ă  tous, est l’une des prioritĂ©s du Fonds du Bien Commun

En investissant dans Excellence RuralitĂ© et les AcadĂ©mies Saint-Louis, le Fonds du Bien Commun aide des initiatives qui visent Ă  offrir Ă  tous les Ă©lèves, quel que soit leur lieu de rĂ©sidence, des opportunitĂ©s Ă©ducatives de qualitĂ©. Car nous pensons qu’il est possible de contribuer Ă  la construction d’un système Ă©ducatif plus juste, oĂą chaque enfant a la possibilitĂ© de faire fructifier ses talents !

Un jeune engagé avec l'association A Bras Ouvert pour emmener des personnes handicapées en week-end.

Engagez-vous, qu’ils disaient…

74% des français estiment qu’il est « prĂ©fĂ©rable de s’engager, mĂŞme si on n’est pas sĂ»r du rĂ©sultat que l’on va obtenir » (rapport de la Fondation Jean Jaurès, 2021).  La notion mĂŞme d’«engagement» Ă©voque quelque chose de positif pour 82 % d’entre eux, a fortiori chez les 18-24 ans !

Et pourtant … En creusant un petit peu plus le rapport de la Fondation Jean Jaurès sur l’engagement, on découvre que cette posture sonne parfois un peu creux. D’ailleurs, seuls 11% des Français se déclarent « très engagés » dans les faits.

Une sociĂ©tĂ© qui promeut l’absence d’engagement

Ce dĂ©sinvestissement s’illustre d’abord dans notre vie quotidienne avec des publicitaires qui passent leur temps Ă  nous faire des offres garanties « sans engagement Â». Au niveau politique Ă©galement, on constate deux faits : d’une part, un refus de choisir sur le plan des idĂ©es comme le montre le taux problĂ©matique d’abstention chez les jeunes ; d’autre part un manque d’engagement sur le terrain, en tĂ©moignent les partis politiques qui peinent Ă  recruter au niveau local. Enfin, mĂŞme dans la sphère privĂ©e, notre Ă©poque est de plus en plus marquĂ©e par l’oxymore du « couple libre Â», au sein duquel on s’interdit d’exiger de l’autre (mais surtout de soi-mĂŞme) un engagement durable.

On semble si tĂ©tanisĂ© Ă  l’idĂ©e de perdre notre libertĂ© qu’on en vient Ă  admirer l’engagement, sans s’engager. Et si l’on renouait durablement avec l’engagement, le vrai, afin de sortir de cette situation paradoxale ? Non pas en publiant des « stories Â» qui relaient virtuellement nos pseudo-engagements ou ceux des autres, mais bien en se retroussant soi-mĂŞme les manches pour le bien commun !

Des jeunes s’engagent pour le bien commun avec Ă€ Bras Ouvert

L’association Ă€ Bras Ouverts – soutenue via un don par le Fonds du Bien Commun – propose, depuis 1986, aux jeunes de s’engager pour les autres ! Le temps de week-ends ou de courts sĂ©jours, des accompagnateurs de 18 Ă  35 ans s’occupent des handicapĂ©s. Une façon pour tous les concernĂ©s de porter un message d’amour et d’espĂ©rance, de s’ouvrir Ă  la diffĂ©rence et de changer le regard de toute la sociĂ©tĂ© sur les personnes porteuses d’un handicap.

Avec 30 groupes répartis à travers 12 villes de France, la distance peut difficilement être une excuse. Chaque groupe contient 20 à 40 jeunes handicapés et une cinquantaine d’accompagnateurs. De plus, aucune formation n’est demandée pour devenir accompagnateur : il est donc particulièrement simple de tester un week-end ou un séjour.

De juillet 2021 à juillet 2022, 733 jeunes ont participé à au moins 1 weekend, ainsi que 1 209 bénévoles.

Et pourquoi pas vous ?

RedĂ©couvrons que l’engagement n’est pas la fin mais bien la condition de la libertĂ© avec un grand « L Â» !

P. Valentin – 26 avril 2023, pour le Fonds du Bien Commun

applaudissements Ă  la maraude des parlementaires

À l’initiative du Fonds du bien commun, une cinquantaine de députés et sénateurs se sont inscrits à « La Maraude des Parlementaires » à la rencontre des sans-abri. Objectif : leur permettre de comprendre la réalité de la grande exclusion. Mercredi 29 mars, ils se retrouvent pour échanger avec les associations qui les ont reçus.

Un dĂ©putĂ© et le Fonds du Bien Commun Ă  l’origine de ce projet

Ce soir-là, comme tous les soirs de l’année, les maraudeurs bénévoles de l’Ordre de Malte chargent le camion. Loys de Pampelonne, le chef d’équipe, donne ses derniers conseils. « Essayez de toujours proposer le choix à la personne et n’oubliez pas que, même s’ils vivent dans la rue, on s’invite chez eux, donc on reste très respectueux et on ne réveille pas ceux qui dorment. » Fanta écoute avec attention. Car, à la différence des autres bénévoles du jour, c’est sa première maraude avec l’Ordre de Malte. Fanta Berete, 47 ans, est devenue députée Renaissance il y a huit mois, à la suite de l’entrée au gouvernement d’Olivia Grégoire, dont elle était suppléante. Comme l’ensemble des députés et sénateurs, elle a reçu fin 2022 une invitation du Fonds du Bien Commun à participer à « La Maraude des Parlementaires». « L’initiative est née d’un déjeuner il y a quelques mois entre Alban du Rostu, le directeur du Fonds du Bien Commun, qui finance des projets sociaux à fort potentiel, et le député (Renaissance) Denis Masséglia, qui lui a expliqué n’avoir jamais fait de maraude, explique Claire Duizabo, coordinatrice du projet. L’idée a alors germé : pour reconnecter les décideurs publics à la réalité de la grande exclusion, l’idéal serait de leur permettre de se glisser, de façon anonyme, dans la peau d’un maraudeur. Nous nous sommes alors rapprochés de quatre associations, l’Ordre de Malte, Aux captifs la libération, Entourage et la Protection Civile, qui étaient d’accord pour les accueillir. »

Une initiative très bien accueillie par les élus

Au total, 56 députés et sénateurs, de tous bords politiques, hormis LFI « qui nous a indiqué faire déjà des maraudes », précise Claire Duizabo, se sont inscrits. Vingt-neuf ont déjà réalisé leur maraude. Tous se sont engagés à ne pas communiquer sur leur participation en amont d’une rencontre avec les associations, programmée le 29 mars. Pour beaucoup de parlementaires, cette maraude était une première. Pas
pour Fanta Berete, qui en avait déjà fait une avec une amie et a aussi participé à une Nuit de la solidarité
pour décompter les sans-abri. Mais, estime cette élue, classée à l’aile gauche de la majorité, « j’aurais dû le refaire plus récemment, car je suis à la commission des affaires sociales et je me considère comme une députée de terrain. Et ce n’est pas pareil de lire les choses dans la presse et de voir la réalité sous ses yeux». « Hormis la très grande compétence des bénévoles, ce qui m’a étonnée, c’est que malgré tout l’argent qui a été dépensé pour créer des places supplémentaires, j’ai l’impression qu’il y a de plus en plus de gens dans la rue », constate-telle.

Une expérience terrain marquée par des rencontres fortes

Effectivement, ce soir là, en trois heures, la maraude a croisé 23 personnes. Dont, sous le métro aérien, une famille avec plusieurs enfants, dont un bébé. Pantalon, blouson, chaussures, duvet, nourriture, café… Ils avaient besoin de tout. D’autres, comme ce jeune homme prostré, assis contre un mur, ont refusé toute aide. La plupart étaient preneurs de boissons chaudes. Et de compagnie. Avec Patrick, couché sur un carton sous un abribus, Fanta a pu discuter longuement. Du 115, qui ne répond jamais mais qui cette fois lui a proposé un hébergement d’une seule nuit, qu’il n’est pas sûr d’accepter. Des vols qui l’ont dépouillé de ses papiers, de trois paires de lunettes et de sa « carte de Sécu » qu’il faudra faire refaire. Patrick est diabétique et, visiblement, le sang ne circule pas bien dans ses pieds et ses mains. Quand Fanta lui applique de la crème hydratante sur les doigts, Patrick essuie un oeil du revers de la main. La douleur, peut-être.

« C’était une expérience riche en émotions, confirme Fanta Berete. Mais il faut aussi que j’en fasse quelque chose en tant qu’élue. Je pense que je vais poser une question écrite au gouvernement sur le bilan des actions déployées. Ce n’est pas normal que, quand on appelle le 115, les gens n’aient pas de réponse, y compris les bénévoles. »

Le Fonds du Bien Commun veut proposer aux Ă©lus d’autres expĂ©riences sur le terrain

Le Fonds du bien commun réfléchit également déjà à la suite. « On envisage d’élargir à d’autres types
d’actions, reprend Claire Duizabo. Peut-être en proposant des visites dans des centres d’hébergement ou des distributions alimentaires. On pourrait aussi inviter d’autres décideurs, des maires, des ministres et peut-être aussi des chefs d’entreprise. »

Nathalie Birchem pour La Croix – 29 mars 2023

photo de pierre edouard stérin

Le milliardaire français entend faire une série de dons en 2024, lorsqu’il aura 50 ans.

A la tête d’Otium Capital, une société de capital-investissement qui gère 1,2 milliard d’euros, le Français Pierre-Édouard Stérin a annoncé faire don de sa fortune. Fin février 2023, il expliquait au Figaro que sa société enregistrait un taux de retour sur investissement de 25% par an depuis sept ans. Suffisant pour lui rapporter un milliard d’euros.

Cette fortune ira au Fonds du Bien Commun, structure hybride de la philanthropie française co-fondĂ©e par plusieurs entrepreneurs, qui finance d’ores et dĂ©jĂ  des dizaines de projets caritatifs en matière d’Ă©ducation, de pauvretĂ©, de fragilitĂ©, de culture etc.

Parmi eux, l’association À Bras Ouverts, qui organise des week-ends et des courts séjours pour de personnes de 18 à 35 ans porteurs de handicap et leurs accompagnateurs, l’Alliance Siméon, qui regroupe les EHPADs qui apportent un soin intégral à leurs résidents et les maisons Familya, qui accueillent et accompagnent, à chaque étape de leur vie, toutes les personnes qui désirent développer leurs compétences relationnelles « afin de construire, renforcer ou restaurer des liens durables et de qualité avec leur conjoint, leurs enfants et leur entourage ».

Pierre-Édouard Stérin, un entrepreneur dont les sociétés sont plus connues que lui-même

Si Pierre-Édouard StĂ©rin est si peu connu du grand public en France, c’est parce qu’il cultive la discrĂ©tion au profit de l’action. Sa destinĂ©e est au contraire, de servir les autres et « faire le bien Â».Ses sociĂ©tĂ©s sont en revanches bien connues en France : il est Ă  l’origine de The Fork (anciennement La Fourchette) et des coffrets cadeaux Smartbox.