Un jeune engagé avec l'association A Bras Ouvert pour emmener des personnes handicapées en week-end.

Engagez-vous, qu’ils disaient…

74% des français estiment qu’il est « préférable de s’engager, même si on n’est pas sûr du résultat que l’on va obtenir » (rapport de la Fondation Jean Jaurès, 2021).  La notion même d’«engagement» évoque quelque chose de positif pour 82 % d’entre eux, a fortiori chez les 18-24 ans !

Et pourtant … En creusant un petit peu plus le rapport de la Fondation Jean Jaurès sur l’engagement, on découvre que cette posture sonne parfois un peu creux. D’ailleurs, seuls 11% des Français se déclarent « très engagés » dans les faits.

Une société qui promeut l’absence d’engagement

Ce désinvestissement s’illustre d’abord dans notre vie quotidienne avec des publicitaires qui passent leur temps à nous faire des offres garanties « sans engagement ». Au niveau politique également, on constate deux faits : d’une part, un refus de choisir sur le plan des idées comme le montre le taux problématique d’abstention chez les jeunes ; d’autre part un manque d’engagement sur le terrain, en témoignent les partis politiques qui peinent à recruter au niveau local. Enfin, même dans la sphère privée, notre époque est de plus en plus marquée par l’oxymore du « couple libre », au sein duquel on s’interdit d’exiger de l’autre (mais surtout de soi-même) un engagement durable.

On semble si tétanisé à l’idée de perdre notre liberté qu’on en vient à admirer l’engagement, sans s’engager. Et si l’on renouait durablement avec l’engagement, le vrai, afin de sortir de cette situation paradoxale ? Non pas en publiant des « stories » qui relaient virtuellement nos pseudo-engagements ou ceux des autres, mais bien en se retroussant soi-même les manches pour le bien commun !

Des jeunes s’engagent pour le bien commun avec À Bras Ouvert

L’association À Bras Ouverts – soutenue via un don par le Fonds du Bien Commun – propose, depuis 1986, aux jeunes de s’engager pour les autres ! Le temps de week-ends ou de courts séjours, des accompagnateurs de 18 à 35 ans s’occupent des handicapés. Une façon pour tous les concernés de porter un message d’amour et d’espérance, de s’ouvrir à la différence et de changer le regard de toute la société sur les personnes porteuses d’un handicap.

Avec 30 groupes répartis à travers 12 villes de France, la distance peut difficilement être une excuse. Chaque groupe contient 20 à 40 jeunes handicapés et une cinquantaine d’accompagnateurs. De plus, aucune formation n’est demandée pour devenir accompagnateur : il est donc particulièrement simple de tester un week-end ou un séjour.

De juillet 2021 à juillet 2022, 733 jeunes ont participé à au moins 1 weekend, ainsi que 1 209 bénévoles.

Et pourquoi pas vous ?

Redécouvrons que l’engagement n’est pas la fin mais bien la condition de la liberté avec un grand « L » !

P. Valentin – 26 avril 2023, pour le Fonds du Bien Commun

À l’initiative du Fonds du bien commun, une cinquantaine de députés et sénateurs se sont inscrits à « La Maraude des Parlementaires » à la rencontre des sans-abri. Objectif : leur permettre de comprendre la réalité de la grande exclusion. Mercredi 29 mars, ils se retrouvent pour échanger avec les associations qui les ont reçus.

Un député et le Fonds du Bien Commun à l’origine de ce projet

Ce soir-là, comme tous les soirs de l’année, les maraudeurs bénévoles de l’Ordre de Malte chargent le camion. Loys de Pampelonne, le chef d’équipe, donne ses derniers conseils. « Essayez de toujours proposer le choix à la personne et n’oubliez pas que, même s’ils vivent dans la rue, on s’invite chez eux, donc on reste très respectueux et on ne réveille pas ceux qui dorment. » Fanta écoute avec attention. Car, à la différence des autres bénévoles du jour, c’est sa première maraude avec l’Ordre de Malte. Fanta Berete, 47 ans, est devenue députée Renaissance il y a huit mois, à la suite de l’entrée au gouvernement d’Olivia Grégoire, dont elle était suppléante. Comme l’ensemble des députés et sénateurs, elle a reçu fin 2022 une invitation du Fonds du Bien Commun à participer à « La Maraude des Parlementaires». « L’initiative est née d’un déjeuner il y a quelques mois entre Alban du Rostu, le directeur du Fonds du Bien Commun, qui finance des projets sociaux à fort potentiel, et le député (Renaissance) Denis Masséglia, qui lui a expliqué n’avoir jamais fait de maraude, explique Claire Duizabo, coordinatrice du projet. L’idée a alors germé : pour reconnecter les décideurs publics à la réalité de la grande exclusion, l’idéal serait de leur permettre de se glisser, de façon anonyme, dans la peau d’un maraudeur. Nous nous sommes alors rapprochés de quatre associations, l’Ordre de Malte, Aux captifs la libération, Entourage et la Protection Civile, qui étaient d’accord pour les accueillir. »

Une initiative très bien accueillie par les élus

Au total, 56 députés et sénateurs, de tous bords politiques, hormis LFI « qui nous a indiqué faire déjà des maraudes », précise Claire Duizabo, se sont inscrits. Vingt-neuf ont déjà réalisé leur maraude. Tous se sont engagés à ne pas communiquer sur leur participation en amont d’une rencontre avec les associations, programmée le 29 mars. Pour beaucoup de parlementaires, cette maraude était une première. Pas
pour Fanta Berete, qui en avait déjà fait une avec une amie et a aussi participé à une Nuit de la solidarité
pour décompter les sans-abri. Mais, estime cette élue, classée à l’aile gauche de la majorité, « j’aurais dû le refaire plus récemment, car je suis à la commission des affaires sociales et je me considère comme une députée de terrain. Et ce n’est pas pareil de lire les choses dans la presse et de voir la réalité sous ses yeux». « Hormis la très grande compétence des bénévoles, ce qui m’a étonnée, c’est que malgré tout l’argent qui a été dépensé pour créer des places supplémentaires, j’ai l’impression qu’il y a de plus en plus de gens dans la rue », constate-telle.

Une expérience terrain marquée par des rencontres fortes

Effectivement, ce soir là, en trois heures, la maraude a croisé 23 personnes. Dont, sous le métro aérien, une famille avec plusieurs enfants, dont un bébé. Pantalon, blouson, chaussures, duvet, nourriture, café… Ils avaient besoin de tout. D’autres, comme ce jeune homme prostré, assis contre un mur, ont refusé toute aide. La plupart étaient preneurs de boissons chaudes. Et de compagnie. Avec Patrick, couché sur un carton sous un abribus, Fanta a pu discuter longuement. Du 115, qui ne répond jamais mais qui cette fois lui a proposé un hébergement d’une seule nuit, qu’il n’est pas sûr d’accepter. Des vols qui l’ont dépouillé de ses papiers, de trois paires de lunettes et de sa « carte de Sécu » qu’il faudra faire refaire. Patrick est diabétique et, visiblement, le sang ne circule pas bien dans ses pieds et ses mains. Quand Fanta lui applique de la crème hydratante sur les doigts, Patrick essuie un oeil du revers de la main. La douleur, peut-être.

« C’était une expérience riche en émotions, confirme Fanta Berete. Mais il faut aussi que j’en fasse quelque chose en tant qu’élue. Je pense que je vais poser une question écrite au gouvernement sur le bilan des actions déployées. Ce n’est pas normal que, quand on appelle le 115, les gens n’aient pas de réponse, y compris les bénévoles. »

Le Fonds du Bien Commun veut proposer aux élus d’autres expériences sur le terrain

Le Fonds du bien commun réfléchit également déjà à la suite. « On envisage d’élargir à d’autres types
d’actions, reprend Claire Duizabo. Peut-être en proposant des visites dans des centres d’hébergement ou des distributions alimentaires. On pourrait aussi inviter d’autres décideurs, des maires, des ministres et peut-être aussi des chefs d’entreprise. »

Nathalie Birchem pour La Croix – 29 mars 2023

Le 6 mars 2023 – Le Fonds du Bien Commun, NACO et Weaving Invest investissent dans RGOODS pour soutenir le déploiement de leurs boutiques solidaires. Les 3 fondateurs Antoine Martel, Marc Pfohl et Marc Ruff lèvent ainsi 2,2M€.

RGOODS a déjà lancé une dizaine de boutiques et compte parmi ses clients de grands noms du secteur associatif comme Médecins Sans Frontières et Amnesty International. Cette levée de fonds permet de poursuivre le déploiement de la solution en France et en Europe. RGOODS envisage également d’étendre son offre avec une solution traçable et vertueuse d’engagement social.

Fondée en 2021 par une équipe de professionnels chevronnés, RGOODS est une Société à « Mission ». Pour le compte d’associations et fondations, l’entreprise propose une solution clé en main de boutiques en ligne en marque blanche. RGOODS apporte les compétences et ressources pour gérer leur activité et propose des produits de qualités, responsables et sourcés localement.

Pour ces organisations, les boutiques en ligne d’RGOODS deviennent stratégiques car elles permettent une diversification de leurs revenus et fidélisent leurs bases donateurs.

Intervenants sur l’opération

A propos de NACO

Créé par la Région Nouvelle-Aquitaine, NACO est un Fonds Régional de Co-investissement doté de 60M€. Il est dédié à l’accompagnement et au financement de toutes entreprises de Nouvelle-Aquitaine qui s’engagent dans une mutation économique, sociale et écologique. NACO est conseillé et déployé par la société de gestion M Capital, implantée en Nouvelle-Aquitaine avec une équipe basée à Bordeaux, Poitiers et Limoges. naco-invest.fr

A propos du Fonds du Bien Commun (investissement réalisé via son fonds d’investissement à impact)

Le Fonds du Bien Commun est un fonds de dotation créé en 2021 qui développe des projets associatifs et entrepreneuriaux ambitieux capables de transformer la société en direction du Bien Commun. 80 m€ sont déployés par an à travers plusieurs outils (don, investissement à impact et investissement foncier) pour soutenir les porteurs de projets à impact dans leur passage à l’échelle. Le Fonds du Bien Commun priorise son action selon 4 domaines principaux : Solidarité, Education intégrale, Culture et Patrimoine, Croissance humaine et spirituelle. fondsdubiencommun.com

A propos de Weaving Invest

Créée en 2016, Weaving Invest concentre ses prises de participations dans des structures axées sur la transformation et la création de produits ou services permettant de faciliter le quotidien d’entreprises ou de personnes. Ses investissements sont dédiés au renforcement des fonds propres. Weaving Invest est une filale de Weaving Group, fondé en 1983, qui regroupe différentes marques patrimoniales dans la communication digitale (Dagobert), dans l’agroalimentaire (La Chambre aux Confitures), le transport et le voyage( GoFast Freight Forwarding, GoFast Travel et Hélifirst) et un fonds immobilier (Weaving Properties). weaving-invest.com

C’est toute une série de dons à diverses œuvres caritatives que le milliardaire français Pierre-Édouard Stérin entend faire en 2024, lorsqu’il aura 50 ans.

A la tête d’Otium Capital, une société de capital-investissement qui gère 1,2 milliard d’euros, le Français Pierre-Édouard Stérin, qui vit en Belgique pour des raisons fiscales, s’apprête à faire don d’une bonne partie de sa fortune lorsqu’il aura 50 ans, en 2024. Fin février 2023, il expliquait au Figaro que sa société enregistrait un taux de retour sur investissement de 25% par an depuis sept ans. Suffisant pour lui rapporter un milliard d’euros.

Cette fortune ira au profit de tout un éventail d’œuvres caritatives en France : l’éducation, la pauvreté, la fragilité au sens large, le patrimoine et la croissance spirituelle.

Le reste ira au Fonds du bien commun, sa propre fondation qui finance d’ores et déjà plusieurs projets. Parmi eux, l’association À Bras Ouverts, qui organise des week-ends et des courts séjours pour de personnes de 18 à 35 ans porteurs de handicap et leurs accompagnateurs, l’Alliance Siméon, qui fait la promotion des soins palliatifs et offre un accompagnement spirituel à la fin de vie par des animateurs formés et qualifiés et les maisons Familya, qui accueillent et accompagnent, à chaque étape de leur vie, toutes les personnes qui désirent développer leurs compétences relationnelles « afin de construire, renforcer ou restaurer des liens durables et de qualité avec leur conjoint, leurs enfants et leur entourage ».

Pierre-Édouard Stérin, un entrepreneur dont les sociétés sont plus connues que lui-même

Si Pierre-Édouard Stérin est si peu connu du grand public en France, c’est parce qu’il se fait discret exprès, estimant qu’il n’a rien à gagner d’avoir une notoriété. Mais que sa destinée est au contraire, de servir les autres et « faire le bien ». Ses sociétés sont en revanches bien connues en France : il est à l’origine de The Fork (anciennement La Fourchette) et des coffrets cadeaux Smartbox.

Actuellement, Pierre-Édouard Stérin s’apprête à racheter, avec Stéphane Courbit et Daniel Kretinsky, le groupe Editis. Ce géant du livre, deuxième groupe d’édition en France après Hachette, rassemble des maisons d’édition aussi réputées que Le Cherche midi, Plon, Presses de la Cité ou encore Éditions Robert Laffont. Editis est propriété du groupe Vivendi depuis 2018, un état des choses que Pierre-Édouard Stérin est bien déterminé à faire évoluer. Aura-t-il son mot dans la politique éditoriale ? Il n’en est pas question, rassure-t-il.

Anton Kunin – 28 février 2023 – Management Hebdo

Alors que certains prônent de démolir certains lieux de culte ruraux, la Fondation du Patrimoine, avec le soutien du Fonds du Bien Commun et de mécènes privés, lance le Prix Sésame, afin de valoriser leur usage partagé.

Aujourd’hui, sur les 45.000 édifices religieux que compte la France, combien sont peu ou pas utilisées ? Combien nécessiteraient des travaux d’entretien conséquents que le budget du village où elles se trouvent ne permet pas ou plus de réaliser ? En effet, dans l’Hexagone, la plupart des églises appartiennent aux communes, et ce depuis la loi de 1905. Face à ce constat, certains recommandent de traiter la question au bulldozer. Roselyne Bachelot recommande ainsi de démolir le « patrimoine cultuel du XIXe siècle qui n’a pas grand intérêt ». Selon l’ex ministre de la culture, il va falloir choisir entre les églises que l’on restaure et celles que l’on rase…« Il faudra que les citoyens qui sont intéressés se prennent par la main et décident : cette église on va la sauver. Mais on ne pourra pas demander à l’État. »

Suite à cette déclaration, 131 parlementaires de la droite et du centre ont adressé une lettre ouverte au chef de l’État, appelant à défendre « nos petites églises rurales » qui constituent « l’âme de la France ». « Pour les anciens comme pour les plus jeunes, l’église constitue la mémoire du village, le souvenir de la guerre et des manifestations heureuses », soulignent-ils notamment. (…) « Oui, nos églises ont un passé. Mais nous voulons aussi qu’elles aient un avenir. Or cet avenir est menacé. Il l’est par les bulldozers, il l’est aussi faute de moyens, dans un silence assourdissant.»

Un prix Sésame soutenu par le Fonds du Bien Commun

Mais plus que de raser ou non, la vraie question que pose la restauration de ces lieux de culte, c’est celle de leur usage réel au quotidien. Comme le soulignait un rapport sénatorial sur l’état des églises en France publié en juillet 2022, il faut avant tout « resocialiser » les lieux de culte. Car c’est avant tout quand des églises restent trop longtemps closes qu’elles sont en danger. Espaces de socialisation, chargées de souvenirs de famille, les églises des communes rurales pourraient déjà faire l’objet de chantiers d’insertion ou bénévoles pour leur restauration à moindre coût. Mais en dehors des offices et célébrations, il est tant d’autres occasions pour lesquelles elles pourraient être utilisées au quotidien, afin de leur redonner vie et de, littéralement, remettre l’église au milieu du village. Lieu de rencontre à caractère social autour d’un café, lieu de révision pour les étudiants en examen, AMAP… Les pistes sont nombreuses.

Un prix de 20 000€ pour chacun des 6 lauréats

C’est justement pour cela qu’en novembre dernier, la Fondation du Patrimoine a lancé le Prix Sésame visant à valoriser l’usage partagé des lieux de culte. Un prix initié avec l’aide du du Fonds du Bien Commun et de différents mécènes privés. Pour Alban du Rostu, directeur général du Fonds du Bien Commun espère que ce prix « permettra d’inspirer de nombreux porteurs de projet à innover à leur tour, dans une logique de réseau et de partage, pour que demain, tous les sites religieux de France soient des lieux ouverts, vivants et enracinés dans le cœur des habitants. » Epicerie solidaire, centre d’interprétation du vitrail, bibliothèque où réviser ses examens… Dupliquer les meilleures pratiques déjà existantes à travers les diocèses de France sonne comme une évidence.

Six projets lauréats seront sélectionnés dès avril 2023, chacun recevant une dotation de 20 000 €. Pour concourir et remporter le prix, les projets devront remplir six critères, tels que la compatibilité avec la vocation spirituelle initiale du lieu ou encore le respect de ses qualités patrimoniales. Les candidatures sont à déposer sur le site de la Fondation du Patrimoine, avant examen par un jury. L’annonce des lauréats de la première édition se fera au printemps. Alors, à vos projets pour que revivent les églises des communes rurales !

Paul Malo – 28 Février 2023 – Management Hebdo

Un exemple unique en France : le milliardaire Pierre-Édouard Stérin compte, via son Fonds du Bien Commun, investir un milliard d’euros dans des projets philanthropiques pour les 10 prochaines années.

Pierre-Édouard Stérin, un don pour des fins philanthropiques.

Nombreux sont les entrepreneurs, très rares ceux qui deviennent milliardaires. Et plus encore les philanthropes décidant de consacrer leur fortune à autre chose que leur bon plaisir. Pierre-Édouard Stérin a fait fortune avec Smartbox, spécialiste des coffrets cadeaux, et La Fourchette. Mais quand certains, au fond à gauche de l’échiquier politique, estiment qu’être milliardaire de nos jours est immoral, lui assume. Et agit. Il vient en effet d’annoncer consacrer une bonne part de sa fortune à une fondation destinée à faire le bien. De quoi le mettre aux côtés des Bill Gates, Warren Buffet, Elon Musk, Mark Zuckerberg, signataires du célèbre Giving pledge, littéralement « promesse de don », la campagne initiée en 2010 par Gates et Buffet et appelant les plus fortunés à faire don de la majeure partie de leurs avoirs à des fins philanthropiques. En la matière, Pierre-Édouard Stérin doit se sentir un peu seul : l’entrepreneur est le seul Français. Où sont donc les autres milliardaires de l’Hexagone ?

Un Fonds du Bien Commun initié par Pierre-Édouard Stérin pour des projets de société

Concrètement, Otium Capital, la société de capital-investissement de Pierre-Édouard Stérin, gère la bagatelle d’1,2 milliard d’euros. Pourquoi cette décision ? Après avoir travaillé depuis plus d’un quart de siècle et avoir plus que réussi sa vie et sa carrière, ce père de cinq enfants s’est dit que l’heure était venue de rendre ce qu’il avait reçu. À chacun ses talents, pour ce catholique pratiquant, qui justement met ainsi en pratique les principes reçus du Christ. Pour faire le bien avec l’argent accumulé, l’entrepreneur business angel et mécène a donc créé il y a un an de cela, Le Fonds du Bien commun , alimenté par les profits d’Otium Capital.

Son objectif : soutenir des projets autour de quatre grandes priorités sociétales : l’éducation, la solidarité, la croissance humaine et spirituelle et la culture.

Et si le serial entrepreneur et business angel émérite continue de travailler, ce n’est pas pour gagner et amasser plus encore, mais financer ses actions philanthropiques à travers la France. Ce Fonds du Bien Commun initié par Pierre-Édouard Stérin a ainsi déjà financé aussi bien l’association Lazare, qui vient en aide aux personnes issues de la rue, que 1001 mots, la lutte contre le handicap avec les Cafés Joyeux, celle contre la dépression avec Je Bouge pour mon moral, ou ‪la renaissance des patronages en France, véritable alternative au centre de loisirs.‬

Et ses ambitions sont impressionnantes : investir un milliard d’euros dans les dix prochaines années à travers des dons, des investissements à impact et la création de projets, via un startup studio.

Paul Malo – 6 mars 2023 – Economie Matin

Contrairement aux a priori, les jeunes sont de plus en plus attachés à la notion de famille « durable »

Parfois, il existe un véritable écart entre ce que l’on lit peut lire et la réalité des attentes des uns et des autres. Quand certains parlent de ne pas avoir d’enfants par peur d’un monde qui se réchauffe, d’autres estiment qu’en avoir est la meilleure des raisons qui soient pour se soucier de l’avenir commun. Quand les uns prônent l’enfant unique, en ces temps de budgets serrés, on se rend en fait compte que le désir d’enfant en France est bien supérieur à la natalité réelle.

Ainsi, selon une étude réalisée en 2021 par l’institut Kantar pour l’Union nationale des associations familiales (Unaf), en moyenne, les personnes interrogées veulent, ou auraient voulu, 2,39 enfants. Pourtant, pour l’année 2022, l’indicateur conjoncturel de fécondité ne s’établit qu’à 1,83 enfant par femme. À chacun sa famille idéale ; reste à (se) donner les moyens qu’en matière de famille, rêves et réalités puissent plus souvent se rejoindre. Moralité : le modèle de la famille nombreuse est tout sauf dépassé. Un constat récemment confirmé par les résultats du sondage OpinionWay commandé par le think-tank Familles Durables.

Le recours au conseil conjugal pour le bien commun

Selon cette étude fouillée, alors que nous sortons tous d’une période de pandémie dramatique, la famille demeure bel et bien une priorité pour les moins de 35 ans. Et leurs attentes sur le sujet peuvent parfois étonner par leur degré d’exigence : allonger le congé maternité, déménager pour retrouver ses proches, recourir au conseil conjugal… En effet, véritable révolution culturelle, la majorité (52%) des 18-34 ans estiment que le conseil conjugal peut être utile pour éviter une séparation, contre 27% chez les 65 ans et plus. Les jeunes Français montrent ainsi leur soif de prendre soin de la famille.

Dans le même esprit, face à l’impact majeur que les ruptures familiales finissent par avoir sur la société dans son ensemble, de nombreux projets émergent pour favoriser le dialogue au sein des familles. Ainsi, l’association Familya propose, en collaboration avec le Fonds du Bien Commun, d’accompagner les personnes à chaque étape de la vie affective pour améliorer leur relation avec leur conjoint, leur enfant ou leur entourage. Des ateliers ouverts à tous offrent des clés pour le dialogue conjugal ou familial, le soutien à la parentalité ou encore l’éducation affective et relationnelle pour les plus jeunes. Voilà un sujet qui relève au fond, plus largement, d’une véritable politique familiale : selon l’étude Familya réalisée par le cabinet Haatch, investir un euro dans le secteur du conseil conjugal entraînerait une économie directe, sur cinq ans de cinq, à onze euros pour l’État. En effet, près des trois quarts (73%) des séparations potentielles peuvent en fait être évitées grâce au conseil conjugal.

Paul Malo – 6 mars 2023 – Journal de L’Economie

Tombée du Nid déploie sa campagne d’affichage dans toute la France !

Tombée du Nid, l’association œuvrant en faveur de la protection et de l’épanouissement des enfants porteurs de handicap – notamment les enfants abandonnés à la naissance et confiés à l’Etat – et qui accompagne leurs familles, déploie sa campagne d’affichage dans toute la France !

Son objectif ? Agrandir le Nid de poussins et de papas/mamans oiseaux pour le faire déborder !

Cette initiative s’inscrit dans le développement d’un réseau national à fort impact. Elle permettra entre autres de :

  • Favoriser l’inclusion : favoriser l’inclusion des enfants porteurs de handicap dans notre société et permettre un nouveau regard.
  • Aider les familles : aider les familles principalement « sur le terrain » grâce à l’application Au cœur du Nid, la première application de proximité qui forme les bénévoles.
  • Développer l’adoption : développer l’adoption en accompagnant ceux qui ont le désir d’accueillir des enfants différents.
  • Epauler les écoles : aider les écoles notamment celles qui accueillent des enfants porteurs de handicap (expertise pédagogique et soutiens financiers).

Plongez dans cette merveilleuse aventure : vous êtes d’Île-de-France, de la région lilloise, de la région lyonnaise ou de la région nantaise ? Tenez-vous prêts !

Vous êtes d’une autre région et souhaitez voir arriver « Le ♥️ du Nid » chez vous ? Contactez l’association sur contact@tombeedunid.fr, pour bâtir un nouveau nid !

Meditatio, la première application de méditation chrétienne, vient de boucler une levée de fonds de 500 000€ auprès du Fonds du Bien commun, de la fondation ZeWatchers, et de plusieurs business angels.
  • Le marché des app de méditation devrait atteindre $4,3 Mds d’ici 2027 (source)
  • Meditatio souhaite devenir le “Petit Bambou chrétien”, en faisant découvrir la riche tradition chrétienne de la méditation au sein d’une offre largement dominée par les propositions d’inspiration orientales ou de pleine conscience
  • Depuis son lancement en octobre 2021, Meditatio a été téléchargée plus de 175 000 fois
  • L’objectif de cette levée sera de développer l’offre de contenu audio, améliorer les fonctionnalités de l’application, et renforcer la visibilité de l’application
  • Meditatio a été fondé par un jeune couple, et s’appuie un modèle économique original, le pay what you want

Un secteur en plein essor : celui de la méditation, et des applications religieuses

La pratique de la méditation s’était déjà largement démocratisée au cours de ces dernières années, et elle a connu une véritable accélération avec la succession des confinements de 2020 et 2021. Ainsi, selon une étude publiée à la fin de l’année 2020, 25% des Français pratiquent ou ont pratiqué la méditation (source).
À cette tendance de fonds, s’ajoute celle des podcasts, avec en France 15 millions d’auditeurs de podcasts en 2021, en croissance de 20% par an (source). Face à cette double tendance, plus de 2,500 applications ont été lancées sur le marché depuis 2015 (source).
Pourtant, parmi cette offre pléthorique, aucune application en français ne s’appuyait sur la riche tradition chrétienne de méditation et de contemplation. « Alors que plus de 30% des Français se disent chrétiens et croyants, et que 44% des baptisés prennent un “temps de méditation non religieux” (source), il y a de quoi s’étonner », explique Thomas Delenda, président et cofondateur de Meditatio avec sa femme Jeanne. « Aux États-Unis cela fait déjà quelques années que les entrepreneurs et les investisseurs ont perçu le potentiel à positionner une offre chrétienne sur ce sujet, et plusieurs applications ont levé des dizaines de millions de dollars : Pray, Hallow, Glorify. »

Faire découvrir la richesse de la tradition chrétienne de méditation

« Si on parle aux gens de méditation, la plupart ont en tête l’image du moine boudhiste, remarque Jeanne Delenda, cofondatrice et Directrice du contenu. Pourtant, la tradition chrétienne est riche d’une pratique multiséculaire de diverses formes de méditation, qui se décline selon deux grands axes : la méditation de la Parole de Dieu et la prière silencieuse. Ces pratiques puisent leurs sources dans la tradition juive, dans la Bible, chez les Pères du désert, et au sein des grands ordres monastiques et religieux, notamment dans la famille des Bénédictins, et des Carmes. »
Meditatio propose ainsi des méditations audio guidées qui s’appuient sur ces différents courants spirituels, et qui invitent à faire face aux problématiques du quotidien en puisant dans la sagesse chrétienne : trouver la paix, bien dormir, cultiver la gratitude, vivre l’instant présent, gérer son stress… Des méditations sont même proposées tout particulièrement pour les enfants.

Une levée pour accélérer le développement

Depuis son lancement fin 2021, l’application rencontre un franc succès, avec plus de 175 000 téléchargements. Cette levée de fonds permettra d’accélérer le développement, avec trois grands objectifs :

  • Étoffer l’offre de contenu, avec de nouvelles méditations guidées, mais aussi en ajoutant de nouveaux formats, notamment des podcasts et des histoires et contes bibliques (une première série d’histoires ayant rencontré un public enthousiaste).
  • Enrichir les fonctionnalités de l’application, avec en particulier une forte logique de personnalisation pour aider chacun à trouver facilement le contenu le plus adapté pour lui.
  • Travailler la visibilité de l’application.

Pour cela Meditatio peut compter sur une équipe solide d’une dizaine de personnes, encadrée par un jeune couple fondateur : Jeanne et Thomas. Jeanne est une ancienne sportive de haut niveau, vice championne du monde junior de planche à voile, et Thomas est par ailleurs le fondateur d’Hozana, un réseau social de prière qui compte plus d’un million de membres.

Un modèle économique original

« Nous voulions que Meditatio soit accessible à tous, indépendamment de leurs moyens », explique Thomas Delenda. « Toute une partie du contenu de l’application est donc entièrement gratuite, et pour accéder à l’ensemble du contenu, un abonnement est proposé dont chacun fixe le prix qui lui semble juste. Le prix est donc libre ! Cela a aussi comme vertu d’aider les gens à tenir leurs engagements : quand on a choisi librement de payer un certain prix, on est plus motivés à persévérer dans sa pratique. »
Meditatio est disponible au téléchargement sur iPhone et Android.

Le « Tour de France des patros » sillonne l’Hexagone depuis début septembre pour transmettre la pédagogie des patronages et susciter de nouveaux projets pour les jeunes de province. Une initiative portée par Geoffrey Laurent et Frédéric Prat.

Cette tournée porte deux grands objectifs : aider tous les patronages dans leur structuration et leur développement, et témoigner de l’utilité et de la joie que peut apporter un patronage à son quartier. Elle se poursuivra jusqu’à la fin de l’été 2023 dans les provinces de Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Lyon, Clermont-Ferrand, Dijon, Besançon, Strasbourg, Reims, Tours et Rouen (et s’est déjà achevée dans les provinces de Marseille, Rennes, Lille et Poitiers).

Un espace éducatif et convivial

Véritable alternative au centre de loisirs, les patronages sont un lieu d’accueil pour les enfants de 6 à 17 ans en dehors des heures d’école. Une façon de proposer des activités ludiques et fédératrices comme le jeu, le sport ou les activités culturelles, tout en mettant l’accent sur la convivialité, la prise de responsabilité et le service. Les patronages ont également vocation à lutter contre le décrochage scolaire via le soutien à la scolarité des enfants. La finalité de ce temps éducatif est d’accompagner la croissance humaine des jeunes. Adossé aux paroisses, ce lieu représente un vrai service aux familles du quartier. Raison pour laquelle le « Tour de France des patros » souhaite que le plus grand nombre s’empare de cette belle initiative !

Une promesse : l’accompagnement

Plusieurs équipes et associations travaillent avec Geoffrey et Frédéric pour aider et soutenir les porteurs de projet : Esprit de patronage, un incubateur de patronages qui forme les éducateurs et accompagne les initiatives dans toutes les démarches ; la recherche de fonds personnalisée ; le Fonds du Bien Commun comme principal partenaire opérationnel et financier ; ainsi qu’une multitude de parties prenantes prête à se mettre à leur service. Promesse qui devrait répondre aux freins comme le manque de ressources humaines, de locaux, ou de finances.

Pour suivre l’avancée www.letourdespatros.fr

12